L’annonce des cinq toreros majeurs du moment de ne pas toréer à Séville tant que l’epresa Canorea sera aux affaires change considérablement la donne. Les observateurs et les journalistes spécialisés imaginent déjà les conséquences.


Selon Luis Nieto du Diario de Sevilla, le premier bénéficiaire de ce désistement volontaire serait… le public de Málaga. On s’achemine, selon lui, vers un week-end de Pâques de super luxe à la Malagueta. On pourrait assister à un mano a mano Morante / Manzanares le samedi 19 avril et à un duel José Tomás / El Juli le dimanche. Rien que ça !
Dans le même temps, la tête d’affiche de la prestigieuse corrida du dimanche de Pâques à Séville pourrait être Enrique Ponce. Lequel Ponce, indique Luis Nieto, n’a pas dit non à la proposition de toréer à Madrid pour la non moins prestigieuse corrida de Beneficiencia.
On remarque que dans ce délicieux jeu de chaises musicales n’apparaissent ni le nom de Perera, ni celui de Talavante qui font partie du quintette des « offusqués de Séville ».
On observe enfin que nous sommes le 23 décembre, que de tout temps à jamais les programmes de Séville se confectionnent à partir du 6 janvier et que d’ici-là bien des positions peuvent évoluer…

Ce qui est sûr à propos de la saison sévillane, c’est qu’elle comptera une corrida de moins que les saisons précédentes, l’empresa ayant décidé de supprimer le rendez-vous du lunes de resaca, une corrida qui se donnait traditionnellement au lendemain du dernier jour de la feria. En 2014 donc, la feria se déroulera du 1er au 11 mai inclus.
Autre certitude, les ganaderías retenues : Juan Pedro Domecq, Miura, San Mateo y San Pelayo, Daniel Ruiz Yagüe, Victorino Martín, Montalvo, Victoriano del Río, Jandilla, Fermín Bohórquez, Torrestrella, Garcigrande, El Pilar et Fuente Ymbro. Aucune surprise de ce côté.

Le novillero José Ruiz, petit-neveu de Curro Romero pourrait être une des attractions de la feria. Âgé de 19 ans, ce jeune torero que son apoderado « Gonzalito » présente tout simplement comme « la meilleure chose qu’il soit arrivé au torero depuis plusieurs décennies » ferait ses débuts en novillada piquée pendant la feria aux côtés de Lama de Góngora. Précisions : Gonzalito, qui fut pendant toute sa carrière le valet d’épées de Curro Romero, n’est pas spécialement connu pour son sens de la mesure quand il s’agit de faire l’éloge d’un torero. José Ruiz est le petit fils de María Romero, elle-même sœur de Curro.
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