" Et maintenant, à toréer": Que toréent les toreros, piquent les picadors, plantent les banderilleros, estoquent les matadors, "puntillent" les cacheteros.Le monde du toreo a passé L'hiver en palabres, "paroles verbales", rixes, frictions, discordes,communiqués, veto. Basta. "ahora a torear".
De la missive hivernale façon chantage "tant que Canorea continuera sa gérance, on ne posera plus un pied à Séville" du G-5, à la corrida du dimanche de Pâques à Malaga ( cent ans du mano à mano Joselito-Belmonte) où présidence et autorité se sont fait rouler dans la farine en laissant le duo Juli-Morante élire sans sorteo leurs trois toros, en passant par les échanges permanents, les créances à perte de vue, les monopoles insupportables, les "pousse-toi-de-là-que je m'y mette" et les haches de guerre contre des calumets de la paix, il va bien falloir que tout cela retrouve sens et raison.
Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Messieurs, toréez, parlez moins, écrivons vos louanges en piste plutôt
que de relayer vos colloques de bateleurs. Au loup, au loup...Les héros ont l'honneur et l'ordre de se taire, y compris José Tomas qui va de ville en ville présenter sa lettre à Navegante.
Sinon, comme le dit à merveille José Antonio Del Moral, peu de temps nous sépare des "parcs thématiques".
En avant jeunes et beaux gens, les Toros qui ne médiront jamais vous attendent. Et si vous ne le faîtes pas pour nous, faîtes-le pour eux.
zoc.
Belmonte, une trianera et Joselito
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