Le programme de la dernière corrida de la feria de Pentecôte à Nîmes était alléchant… Mais les toros de Miura ont totalement gâché la fête!

Nîmes, lundi 9 juin
Dernière corrida de la feria de Pentecôte
Trois toros de Miura combattus en deuxième, troisième et quatrième position généralement aussi laids, faibles et sans combativité que leurs frères que la Présidence à choisi de remplacer par deux toros de Garcigrande (premier et cinquième) et un toro d'Alcurrucén (sixième) : au total un morne défilé de bétail au cours d'une corrida interminable !


Le toro lidié en troisième position ressemblait à peu près (par son comportement) à l'idée qu'on se fait d'un Miura. El Juli l'a toréé avec conviction et correction : ce fut le moment le plus intéressant de l'après-midi.

Avec un Garcigrande lourd et obéissant et un Alcurrucén vif et pénible, Manuel Escribano a brillé aux banderilles. Mais ses faenas de muleta, correctes pourtant, n'ont eu presque aucun écho dans les gradins. Les gens étaient venus pour les Miura et ils l'ont fait savoir.

Rafaelillo doit encore se demander pourquoi il n'a pas eu droit, lui aussi à un toro-remplaçant. Les deux Miura qu'il a toréé étaient lamentables : pas de force, pas d'allure, pas de caste. En outre son premier adversaire lui a donné un coup du plat de la corne au visage. Heureusement, sans gravité.

Manuel Escribano (qui confirmait l'alternative) : tour de piste après forte demande d'oreille (un avis) et silence
Rafaelillo : ovation (un avis) et silence
El Juli : ovation et silence

Beau temps. Arène pleine. Bronca d'époque à l'endroit des autorités à l'issue du spectacle.

Joël Jacobi raconte lundi à Nîmes

 

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