Languedoc-Roussillon rejette le projet de fusion avec Midi-Pyrénées

Les élus régionaux de Languedoc-Roussillon ont adopté une motion contre le projet de fusion de leur région avec leur voisine, Midi-Pyrénées. Ils craignent de perdre une partie de la vitalité économique de leur territoire et d'être absorbés par Toulouse. 

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Les conseillers régionaux du Languedoc-Roussillon ont adopté samedi une motion contre le projet de fusion de leur région avec Midi-Pyrénées, la région voisine, prévu par la nouvelle carte régionale élaborée par François Hollande.
Les élus régionaux ont validé, à la quasi-nunimité (65 vois pour, moins une abstention et une voix contre), le texte rejetant le projet de fusion avec Midi-Pyrénées, réaffirmant leur volonté de préserver le périmètre actuel de leur région.
Lors d'une session extraordinaire aux débats particulièrement vifs, durant trois heures, les conseillers régionaux ont critiqué la méthode du gouvernement, manifesté leurs craintes que le Languedoc-Roussillon soit vidé d'une partie de sa vitalité économique ou ont mis en doute la complémentarité des deux territoires.
"A Toulouse, ils parlent d'absorption et d'annexion. Je ne peux pas accepter cette façon de nous considérer", a notamment lancé Christian Bourquin, le président divers gauche de la région. "Notre démarche ne s'arrêtera pas. Je ne lâcherai rien. J'ai vu le Premier ministre, je dois voir deux ministres lundi et mardi", a-t-il prévenu. 
Plusieurs décideurs qui comptent dans le territoire se sont succédés à la tribune pour soutenir la fronde des élus. "Nous pouvons perdre beaucoup dans cette fusion. La méthode employée n'est pas la bonne, même si nous sommes favorables à la réforme territoriale. On est dans une logique d'OPA hostile. Aurons-nous les mêmes moyens si nous sommes avec Toulouse ?", se demande Marie-Thérèse Mercier, une représentante du Medef de Montpellier. "Il y a un risque que Toulouse caopte une partie des 1,2 milliards d'euros de fonds européens programmés d'ici à 2020", a-t-elle ajouté. 
Quelques 3000 personnes ont déjà signé le manifeste mis en ligne sur le site du conseil régional, intitulé "Languedoc-Roussillon, notre avenir commun", affirmant que "la réforme ne doit pas se résumer à des calculs arithmétiques et l'économie d'un débat de fond. Le Languedoc-Roussillon, dans son intégralité, a toute sa place sur la future carte de France". 

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