Les 12 réfugiés politiques et demandeurs d'asile soudanais devraient pouvoir bénéficier d'un hébergement et d'un suivi selon la ligue des droits de l'homme.
La présidente de la ligue des droits de l'homme Me Sophie Mazas parle d'espoir de voir enfin régler le sort de ces 12 hommes originaires du Soudan, jetés à la rue depuis la destruction de leur squatt à Montpellier.
10 d'entre eux, en instance du statut de réfugiés politiques, ont de bonnes chances de pouvoir bénéficier d'un accueil dans un centre provisoire d'hébergement.
L'action menée par la CIMADE et la LDH a porté. Le ministère chargé des questions d'immigration a donné son accord.
Reste le cas des deux demandeurs d'asile. Mais là aussi d'après Sophie mazas, une solution devrait être trouvée rapidement.
Il y a quelques jours un collectif constitué de membres de la CIMADE, de la LHR du MRAP de médecins du monde et d'autres associations avaient manifesté devant la préfecture pour réclamer le droit à l'accueil de ces réfugiés.
"Le centre provisoire d'hébergement permet pendant 6 mois d'être suivi par un travailleur social, d'apprendre le français, d'obtenir les conditions d'une intégration" précise la présidente de la LDH.