La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché, jeudi dernier, le plan Orsan pour faire face à l'épidémie de grippe. Ce plan sanitaire prévoit notamment la mobilisation des médecins libéraux afin que l'hospitalisation soit réservée aux situations d'urgences. Reportage au CHU de Nîmes, saturé.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déclenché, jeudi dernier, le plan Orsan. Ce plan sanitaire prévoit notamment la mobilisation des médecins libéraux afin que l'hospitalisation soit réservée aux situations d'urgences.
Une affluence exceptionnelle au CHU de Nîmes
Le CHU de Nîmes accueille environ 200 personnes en temps normal, en cette période d'épidémie de grippe, l'hôpital accueille jusqu'à 230 patients.
C'est la première fois qu'on voit une épidémie aussi violente, aussi brutale et aussi grave (...) en 2003 (dernière épidémie violente), on avait 4 ou 5 malades hospitalisés en réanimation, ce matin, on en a 14.", assure le docteur Patrick Richard, chef du service des urgences du CHU de Nîmes.
L'épidémie la plus forte depuis 5 ans
En Languedoc-Roussillon, plus de 100.000 cas de grippe ont déjà été constatés depuis le début de l'épidémie. Même si le pic épidémiologique a été franchi, cette épidémie est encore coriace et devrait se poursuivre pendant au moins 2 semaines.
L'ensemble des établissements de santé, y compris privés, sont mobilisés.
Le plan Orsan permet de "déprogrammer des activités non indispensables, d'ouvrir des lits supplémentaires, de rappeler des personnels et de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté", a détaillé le ministère de la santé.
Reportage à Nîmes