Selon le journal Le Monde, plusieurs appareils d'Airbus ont été confrontés à des problèmes de givre sur des sondes, qui ont déclenché des descentes en piqué.
Plusieurs Airbus ont subi en 2014 des problèmes liés au givre des sondes d'incidences, qui mesurent l'écoulement de l'air sur les ailes de l'avion, ce qui a provoqué leur descente en piqué et a conduit Airbus a émettre des bulletins d'alerte destinés aux équipes de maintenance et aux pilotes, affirme Le Monde ce mercredi, au lendemain du crash de l'A320 de la Germanwings dans les Alpes de Haute-Provence.Le Monde cite notamment l'incident d'un A321 de la Lufthansa, survenu le 5 novembre 2014, entre Bilbao (Espagne) et Munich et qui s’est mis brutalement en piqué alors qu’il venait tout juste d’atteindre son altitude de croisière quelques minutes après son décollage. Les sondes ont givré durant la montée et les pilotes automatiques, trompés, ont déclenché la descente rapide de l'appareil. D'autres incidents de ce type seraient survenus sur des appareils de la famille A320 d'autres compagnies.
Airbus a donc déclenché des alertes pour ses clients et rappelle que c'est la première fois depuis la mise en service de l'A320 en 1988 que cela se produit.
Rien ne permet encore de penser que ces sondes (différentes des fameuses sondes Pitot qui mesurent la vitesse de l'avion) peuvent être la cause ou une des causes du crash de l'A320 de Germanwings qui a connu une importante descente pendant 8 minutes avant de s'écraser sur un massif montagneux à 1500 mètres d'altitude.