La présidente de la Région, Carole Delga, en tête, de nombreux parlementaires de tous bords ont demandé par écrit, encore une fois que le premier ministre réaffirme son engagement dans la réalisation des deux LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan
C'est le temps de la justice"Le temps est venu de rétablir une plus grande justice territoriale et une solidarité nationale pour +la France des éloignés+, écrivent les signataires qui rappellent à Edouard Philippe que son discours de politique générale prononcé après sa nomination mettait notamment "l'accent sur l'enjeu du désenclavement des territoires".
Or, soulignent-ils, "les lignes à grande vitesse (LGV) traversent la France des Régions mais s'arrêtent aux portes de l'Occitanie". "Aujourd'hui, ajoutent-ils, sur l'ensemble de la population métropolitaine située en train à plus de 4 heures de Paris, 58% habitent dans notre région".
Ils affirment aussi que les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan amélioreraient "la vie quotidienne de 6 millions d'habitants".
Ils demandent donc, "en priorité, la réaffirmation de l'engagement de l'Etat à la réalisation des deux LGV entre Bordeaux et Toulouse et
Montpellier et Perpignan" dans une future loi de programmation "des investissements pour les transports de demain".
Beaucoup d'argent a déjà été investi
"Ce ne sont pas des projets nouveaux et 142 millions d'euros ont déjà été investis depuis 10 ans", rappellent-ils.
"Cet engagement conforterait la priorité que nous partageons donnée aux transports du quotidien : faire le choix des TER, c'est faire le choix des LGV en Occitanie", écrivent-ils.
"En effet, leur mise en service est l'unique option pour libérer des sillons et désaturer les lignes existantes permettant ainsi à la Région d'augmenter
la fréquence des TER en heures de pointe".