Académie de Montpellier : taux "anormalement élevés" de propositions d’admission pour certains candidats sur Parcoursup

C'est la famille d'une lycéenne du Gard qui nous a alertés : la plateforme Parcoursup l'informe que la proposition d'admission qui lui a été faite et qu'elle a validée n'est en fait peut-être pas valable, et qu'une réinitialisation va être opérée. 400 formations sont concernées par ce "bug".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est l'histoire d'une lycéenne de terminale S-SVT du lycée Lasalle d'Alès qui va peut-être devoir renoncer à son rêve de devenir vétérinaire. Ou peut-être pas. Le flou règne depuis qu'un "bug" a été repéré ce 16 mai au matin sur la plateforme d'orientation post-bac Parcoursup.

La mère de la candidate, Céline Cammarata, raconte :
 

Lorsque ma fille a vu s'afficher "oui" sur la proposition d'admission qu'elle avait formulée pour une classe préparatoire BCPST [écoles vétérinaires, NDLR] au lycée d'Alzon à Nîmes, elle n'a pris que quelques heures pour réfléchir avant de la valider, car c'était ce qu'elle rêvait d'obtenir. Ce qui a eu pour conséquence d'annuler automatiquement tous les autres "oui" qu'elle avait reçus. Sauf que ce matin, nous avons reçu un courriel de Parcoursup nous disant que c'était une erreur et que le site allait être réinitialisé. Et là, son monde s'écroule, elle est en larmes.

Mercredi on me dit je suis admise je suis super contente, mon papa avait déjà regardé pour les appartements, et au final je redescends de 18 étages, aujourd'hui je me retrouve avec rien, ajoute la jeune-fille 


Quid des autres propositions d'admission ?


Aujourd'hui, la famille se demande si les autres vœux auxquels la jeune fille a renoncé vont réapparaître, car entre temps, son désistement a pu profiter à d'autres candidats en attente. Son établissement scolaire n'a pas pu le lui confirmer.


Trop de propositions par rapport aux capacités d'accueil



Le ministère de l'Education Nationale reconnaît lui-même le problème, même s'il le minimise. Dans un communiqué publié ce matin, il explique :
 

Le 16 mai, au lendemain de l’ouverture de la phase d’admission, nos équipes ont procédé aux vérifications quotidiennes d’usage. Au cours de ces vérifications, elles ont été alertées par des taux anormalement élevés de propositions d’admission formulées par certaines formations par rapport à leur capacité d’accueil. Cela concerne un peu moins de 400 formations sur les 14 500 formations proposées soit environ 2% du nombre total de formations. La situation des candidats ayant formulé des voeux dans les formations concernées a ainsi été actualisée afin qu’elle corresponde à la réalité des capacités d’accueil.


400 formations concernées


Contacté, le rectorat qui chapeaute l'académie de Montpellier nous a expliqué que deux scénarios étaient possibles :
 
  • soit les candidats se verront confirmés leurs propositions positives dans les formations concernées par le "bug",
  • soit les candidats se verront placés en attente dans ces mêmes formations.


Accompagnement humain


En clair, pour notre lycéenne du Gard, peut-être son choix initial sera-t-il finalement validé. Réponse dans quelques heures.
Quant aux candidats qui ont reçu plusieurs propositions positives d'admission, le rectorat affirme qu'ils retrouveront tous leurs "oui" et que l'aspect humain sera pris en compte :
 

On est sur de l'accompagnement humain, il sera très personnalisé.


Pas d'effet boule de neige ?


Restent ceux qui auraient profité des désistements. Selon le rectorat, il n'y aura pas d'effet "boule de neige", car leur nombre est marginal :
 

Les effets ont été mesurés, il n'y aura pas d'effet négatif sur ces candidats-là.


La plateforme Parcoursup devrait être mise à jour dès le début de l'après-midi.

Le reportage de Joane Mériot et Stéphane Taponier 
 


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information