Foix : Dylan Not condamné à 25 ans de prison pour le meurtre de la mère de son ex

Dylan Not, un jeune Ariégeois de 20 ans a été condamné à 25 ans de réclusion pour le meurtre à coups de couteau de la mère de son ex-petite amie en 2013 à la Bastide-sur-l'Hers. La préméditation n'a pas été retenue.

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La cour d'assises de Foix a estimé que Dylan Not était coupable du meurtre de Patricia Belaud, la mère de son ancienne petite amie Tracy, mais sans reconnaître que son acte avait été prémédité, comme demandé par l'avocat général. Il a aussi été reconnu coupable de tentative de meurtre à l'encontre d'Anthony, le frère de Tracy, âgé de 16 ans au moment des faits.  

L'avocat général, François Hébert, avait réclamé une peine de trente ans de réclusion, au motif que le jeune homme "avait prémédité ses actes". Il avait par ailleurs évoqué dans son réquisitoire "un déferlement de violence", soulignant la "sauvagerie des coups" portés sur les deux victimes.

Le 2 janvier 2013, Dylan Not avait pénétré dans la maison de Tracy à La Bastide-sur-L'Hers, un village ariégeois paisible, et avait mortellement poignardé
la mère, 46 ans, avant de porter des coups au frère. Les résultats médico-légaux avaient montré que la mère et le fils avaient reçu six à sept coups de couteau très violents dans la région du cou. Ils ont en outre reçu l'un et l'autre de multiples coups de poing et de pied.

L'avocat du jeune homme, Me Guy Debuisson, avait indiqué au cours du procès que Dylan se trouvait "dans un état de bouleversement total" après sa rupture avec Tracy. La jeune fille avait mis un terme à leur relation quatre mois avant le drame.

Pour Me Debuisson, Dylan Not se serait rendu chez la mère de son ex-petite amie "pour avoir une discussion avec elle", car "il pensait qu'elle était responsable de la rupture". "L'agressivité cataclysmique" de son client n'avait pu être déclenchée que par "les insultes de Patricia", avait-il ajouté. Mais, selon l'avocat de la partie civile, Me Jacques Levy, "Dylan était parfaitement maître de ses actes" au moment des faits, comme l'ont estimé par des experts psychiatres.
                   

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