Les religieuses ont quitté les lieux depuis 2008. Restent le bâtiment, et l'histoire des Carmélites, qui durant 3 siècles, ont construit l'ensemble et vécues, recluses, dans ce magnifique couvent.
Pour Robert Blanc, l'endroit est encore habité. Même si les religieuses sont parties. L'historien ariégeois connaît bien le couvent des Carmélites de Pamiers. Les cinq dernières moniales ont quittés les lieux en 2008. Trop âgées, elles ne pouvaient plus entretenir la bâtisse.
Tout commence avec 2 granges
Les Carmélites ont occupé le couvent durant 3 siècles. Recluses dans un bâtiment situé au centre de la ville, qu'elles ont construit petit à petit dès 1648.
A l'époque, l'évêque leur cède 2 granges, vestiges du moyen âge que l'on peut encore découvrir dans la partie la plus ancienne du bâtiment.
Les soeurs vont alors racheter les maisons, les jardins, les rues alentours, pour arriver à édifier et installer un monastère. Un cloître tout d'abord, puis la bâtisse avec ses 30 cellules, sa chapelle et son oratoire.
Une histoire et des anecdotes
Dès 1692, les religieuses seront enterrées dans le cloître. Lors du rachat par la mairie en 2008, les corps ont été déplacés dans une crypte sous la chapelle, selon la volonté des moniales survivantes.
En 1695, les soeurs s'émeuvent de devoir payer la taille, un impôt royal impopulaire qui leur coûte cher.
Le roi répondra favorablement à leur demande. Dès lors, pour le remercier de son geste et pour lui faire plaisir, elles feront placés aux 4 coins du bâtiment, quatre fleurs de lys au sommet des chenaux.
En 2016, la maire de Pamiers a acquis la totalité du carmel, 6000 m2, en rachetant la chapelle pour l'Euro Symbolique. Les bâtiments devraient faire l'objet d'une restauration avant d'être, un jour, ouverts au public.
Le reportage d'Odile Debacker et Jack Levé