Rave-party, free-party... Ces fêtes non autorisées regroupent souvent des centaines de participants et engendrent des troubles de sécurité publique, selon les forces de l'ordre. En Ariège, la préfecture a préféré prévenir ces rassemblements en les interdisant le soir du nouvel an.
Une consommation excessive d'alcool et de drogue par des fêtards qui prennent ensuite le volant, ainsi que des nuisances sonores qui troublent la tranquillité des riverains... Hors de question de faire face à une rave party le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre pour les gendarmes de l'Ariège. Généralement organisés dans des clairières et des forêts, ces fêtes sont souvent non autorisées.
La préfecture du département a donc pris un arrêté, jeudi 28 décembre 2023, pour interdire ces "rassemblements festifs caractère musical" ainsi que la circulation des "véhicules transportant du matériel de son" à destination de ce type d'événement, uniquement entre le samedi 30 décembre 2023 et le lundi 1er janvier 2024. "C'est une période assez exceptionnelle, explique Guillaume Afonso directeur de cabinet du Préfet de l'Ariège. C'est un message envoyé à la population, mais notre but n'est pas d'interdire systématiquement ce genre de rassemblement."
Des mesures efficaces ?
L'année dernière, aucun arrêté n'avait été pris, pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Le 31 décembre 2022, sur la commune de Carla-Bayle, une rave party avait alors été organisée. L'été 2023, plusieurs arrêtés ont été pris pour empêcher ce type de fête, et selon Guillaume Afonso, "on a constaté l'efficacité de ces mesures. Il y a eu une baisse drastique des free partys (petite rave party). Un véritable effet positif."
Le directeur de cabinet souligne le fait que les gendarmes sont déjà très occupés un soir de nouvel an et qu'il serait difficile pour eux de gérer en plus un rassemblement de cette ampleur.