Au domaine du Bedou à Cazals-des-Baylès (Ariège), la récolte des pommes a bien commencé en ce début du mois de septembre. La saison promet d'être positive pour cette exploitation qui a choisi le circuit court et la vente directe. De quoi ravir ses clients.
La récolte bat son plein au domaine du Bedou en Ariège. Gala, Elstar, Golden, c’est une quinzaine de variétés au total que l’on retrouve dans les six hectares de terrain. Bonne nouvelle : la cueillette se présente au mieux pour cette saison.
L'importance du climat
"La récolte s'annonce jolie. Nous allons avoir la quantité et la qualité, ce qui est très difficile", se réjouit le gérant de l’exploitation Philippe Sicard, malgré des événements climatiques comme des gelées et de la grêle entre avril et mai. Le climat reste le facteur le plus important pour disposer d'une cueillette réussie. En 2017, l’épisode de gel avait fait perdre 90% de la récolte au producteur.
Dans le domaine du Bedou, les consommateurs peuvent venir récolter directement les pommes dans les vergers. Un moyen de repartir avec de la qualité à moindre coût. "Nous venons ici parce que nous pouvons les ramasser nous-même et elles sont meilleur marché que dans le commerce", se réjouit un couple qui vient chaque année depuis 30 ans. "Les pommes sont bien sucrées. Nous les mangeons puis s'il en reste, nous préparons des compotes".
Le choix du circuit court
Installés depuis 2001, les producteurs ont choisi le circuit court au détriment des grossistes. Une partie de la récolte fournit ainsi les écoles, la maison de retraite et les magasins du coin, notamment à Mirepoix. Pour s'assurer une cueillette optimale, les exploitants font en sorte de ne subir aucune perte. Les pommes plus petites ou abîmées sont ainsi utilisées pour préparer du jus primeur.
Ouverts depuis une semaine, les producteurs espèrent pouvoir vendre leur production durant un long moment à leurs clients. "L’an dernier, nous avons eu une petite cueillette. Dès le mois de février, nous avons dû arrêter la vente, car il n'y avait plus de pommes. Cette année, nous espérons en avoir jusqu’à avril/mai", pointe Pascale Verdier, gérante de l’exploitation. Pour remplir au maximum les stocks, la récolte se terminera au cours du mois de novembre.