Le tribunal administratif de Toulouse a mis sa décision en délibéré au 16 mai après avoir examiné sur le fond ce mardi les recours du club de foot de Luzenac (Ariège) privé de montée en Ligue 2 en 2014.
Trois ans après les faits, le tribunal administratif de Toulouse a examiné sur le fond ce mardi 25 avril les recours déposés par le club de foot de Luzenac Ariège Pyrénées (LAP), trois ans après le refus des instances du foot français de laisser le petit club accéder à la Ligue 2, alors qu'il en avait gagner le droit sur le terrain. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 16 mai à 14 heures.
Le même tribunal administratif de Toulouse, saisi en référé, avait rejeté les recours du club en septembre 2014. Cette fois il s'agit de juger, non plus en procédure d'urgence, mais sur le fond.
Toutefois, à l'audience ce mardi, le rapporteur public a rejeté les recours de Luzenac estimant qu'il n'y avait "pas eu d'acharnement de LFP et FFF". Il faudra donc attendre 3 semaines pour connaître la décision des juges administratifs. Dans la plupart des cas, l'avis du rapporteur public est suivi par le tribunal.
Vidéo : le reportage de Serge Djian et Delphine Gérard
En 2014, la Ligue Professionnelle et la Fédération Française de Fooball avaient rejeté le projet de budget du club et refusé l'homologation du terrain, malgré un accord avec le Stade Toulousain pour utiliser le stade Ernest Wallon à Toulouse.
Après le feuilleton de 2014, au cours duquel Luzenac est devenu, à son corps défendant, le symbole de la lutte contre le foot business, le club, rétrogradé, a poursuivi son aventure cinq divisions plus bas, en DHR. Monté depuis en DH, il est actuellement candidat à la montée en CFA 2, le premier échelon national.
Mais la structure professionnelle, toujours présidée par le promoteur immobiliser toulousain Jérôme Ducros et dirigée par Fabien Barthez, est restée en sommeil. Et peut théoriquement renaître en Ligue 2. A condition de le vouloir et de pouvoir financièrement mettre sur pied un groupe de 20 joueurs. Un travail énorme, dans un temps record et de toute façon suspendu à la décision du 16 mai prochain.
Vidéo : le reportage de Serge Djian et Delphine Gérard