Les deux Audoises militantes écologistes présentes sur le barrage de Sivens dans le Tarn ont vécu la soirée de violences pendant laquelle Rémi Fraisse est mort. Sur le barrage depuis un mois, elles décrivent un climat d'extrêmes tensions et témoignent de violences policières.
Les voix se lèvent pour décrire le climat d'extrêmes tensions qui règne sur le site tarnais depuis le début de ce bras de fer entre le conseil général, l'Etat et les militants écologistes. Deux jeunes femmes vivant à Villemagne dans l'aude étaient sur le site le soir de la mort de Rémi Fraisse.
Toujours sous le choc et traumatisées 5 jours après le décès du jeune opposant au barrage de Sivens, Martine et Aurore témoignent.
Elles affirment avoir été malmenées par les gardes mobiles le 29 septembre dernier sur le site.