L'affaire avait fait grand bruit à Carcassonne à l'automne dernier. Le directeur du centre d'accueil "La Passerelle", accusé d'avoir filmé ses salariées dans les toilettes, était convoqué, ce mardi, devant la justice. Il encourt un an de prison.
Le procès se tenait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Carcasonne. Un homme, directeur d'une structure d'accueil pour femmes en difficulté comparaissait pour "atteinte à la vie privée par captation d'images".
Pendant 5 ans, il aurait collectionné les images de ses collègues féminines, notamment grâce à une caméra dissimulée dans les toilettes.
28 employées du centre "La passerelle" victimes de voyeurisme
C'est un prévenu penaud qui s'est présenté ce mardi à l'audience. L'ancien chef de service s'exprime d'une voix fluette et mal assurée mais reconnait d'emblée l'ensemble des faits qui lui sont reprochés, comme il l'a déjà fait en garde à vue. 6 mois après son arrestation, il peine toujours à expliquer son comportement.
Pendant des années, le chef de cette structure d'accueil pour femmes en difficulté, a pris des clichés de ses collègues féminines. Allant même jusqu'à dissimuler une caméra dans les toilettes !
Quand celle-ci est découverte en octobre dernier, le seul homme sur la vingtaine d'employées du centre est évidemment au centre des soupçons. Il avoue tout dès sa première garde à vue. Pas de quoi diminuer sa responsabilité pour les partie civiles.
D'après les enquêteurs, 28 employés de la structure de Carcassonne ont été victimes des agissements du prévenu. Aucune femme accueillie n'aurait été retrouvée sur les clichés.
L'homme encourt une peine d'un an de prison. Le jugement est attendu dans la soirée.
L'affaire avait fait grand bruit à Carcassonne à l'automne dernier. Le directeur du centre d'accueil "La Passerelle", accusé d'avoir filmé ses salariées dans les toilettes, était convoqué, ce mardi, devant la justice. Il encourt un an de prison.
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