"La grande difficulté, c'est la réalisation de travaux. Malheureusement, ce qui s'est passé à Notre-Dame de Paris est assez récurrent. On a de nombreux monuments historiques dont le sinistre a été causé par des travaux," indique Henri Benedittini, directeur des pompiers de l'Aude.

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Après une nuit entière à lutter contre les flammes, les pompiers sont parvenus à maitriser mardi l'incendie apparemment accidentel qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

Selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez, le sauvetage de l'édifice vieux de plus de 800 ans s'est joué "à un quart d'heure, une demi-heure près". "Globalement, la structure tient bon" mais des "vulnérabilités ont été identifiées notamment au niveau de la voûte", a-t-il souligné.

Rien ne va dans le sens d'un acte volontaire


L'enquête sur le sinistre qui a frappé d'effroi la capitale et soulevé une onde de choc mondiale a commencé dans la nuit et s'oriente vers "la piste accidentelle", selon le procureur de Paris. "Rien ne va dans le sens d'un acte volontaire", a déclaré Rémy Heitz. Les procédures de sécurité sur le chantier de Notre-Dame de Paris "ont été respectées", a déclaré mardi le patron de la principale entreprise chargée des travaux de la cathédrale.

Durant les travaux, il y a des pointes de feu. Des endroits où on est amené à mettre en place des installations électriques temporaires et tous ces aménagements sont de nature à augmenter le risque dans ces monuments anciens et souvent très difficiles d'accès


"La grande difficulté, c'est la réalisation de travaux. Malheureusement, ce qui s'est passé à Notre-Dame de Paris est assez récurrent. On a de nombreux monuments historiques dont le sinistre a été causé par des travaux d'aménagements, réaménagements voir de réhabilitation," indique Henri Benedittini, Directeur du SDIS de l'Aude.

"Durant les travaux, il y a des pointes de feu. Des endroits où on est amené à mettre en place des installations électriques temporaires et tous ces aménagements sont de nature à augmenter le risque dans ces monuments anciens et souvent très difficiles d'accès.

Tout repose sur la prévention


Tout repose sur la prévention. Malheureusement, on a connaissance assez régulièrement de travaux qui génèrent des risques importants dans des bâtiments soit recevant du public, soit des bâtiments à caractère historique."

La présence de l'homme amène le risque incendie, comme lors des feux de forêts


L'enquête déterminera les responsablités. "La présence de l'homme amène le risque incendie, comme lors des feux de forêts" précise le responsable du centre opérationnel du SDIS du Gard. Ces incendies sont particuliers. La doctrine d'intervention priorise les personnes, puis les biens et ensuite l'environnement.
 

Plan de conservation des oeuvres


Le lieutenant-colonel Michel Cherbetian évoque le plan de conservation des oeuvres enseigné à l'école nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers. "il faut sauver en priorité ce qui a le plus de valeur. L'objectif n'est pas de mettre de l'eau partout. Alors, nous intervenons en concertation avec les conservateurs des monuments historiques ou des musées. 

Il faut sauver en priorité ce qui a le plus de valeur


Le SDIS du Gard travaille à la réalisation d'un plan de conservation des oeuvres avec le musée de la Romanité, à Nîmes. 
 
 
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