Lundi, journée de repos à Carcassonne, avant la grande bagarre des Pyrénées. Un repos relatif pour la caravane du Tour de France. Si l'ambiance est décontractée, cette pause permet aux suiveurs et coureurs de réparer les bobos de 15 jours de course. Découvrez l'envers du décor.
Pas de route, ce lundi, pour le Gros Léon, cette machine spécialement conçue pour le Tour de France est un peu l'assurance tout risque pour les coureurs. C'est elle qui ouvre la voie et nettoie la chaussée.
Dès 4h du matin, il faut balayer la route et enlever le moindre gravillon. C'est aussi sur ses 10 hommes des départements de France que repose la décision de dévier ou non une étape. Sur les pavés du Nord, ils ont supprimé deux tronçons initialement prévus car ils étaient trop dangereux, à cause de la pluie.
Révision aussi, mais des vélos, pour Bruno et les 3 mécanos de l'équipe en forme de ce tour de France, AG2R la Mondiale et ses français qui font des étincelles. En ce 21 juillet maussade à Carcassonne, l'ambiance est légère dans l'équipe du 3e du classement général. Le maillot blanc meilleur jeune du moment, Romain Bardet.
Et puis, il y a celui qui arrive chez lui, le régional des étapes des Pyrénées. L'occasion pour la famille Péraud de retrouver le fiston et sortir le vieux camping car. Celui des grandes années où le petit faisait du VTT. A 37 ans, Jean-Christophe Péraud, 6e du général, rêve de podium à Paris.
Une journée hors course, une parenthèse avant 237 kilomètres entre Carcassonne et Bagnères-de-Luchon, la plus longue étape du Tour.
Reportage F3 LR H.Archilla et J.P.Faure