Refus d'obtempérer à Carcassonne : le conducteur qui a heurté un policier avant d'être blessé par balle est mis en examen pour tentative d'homicide

Le chauffard qui a percuté un policier en tentant de fuir un contrôle de police fin juin, à Carcassonne, avant d'être grièvement blessé, a été mis en examen ce week-end, pour tentative d'homicide. Toujours hospitalisé au CHU de Toulouse, il est placé sous contrôle judiciaire. Le parquet de Narbonne a demandé un placement en détention provisoire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le 23 juin 2022, un homme âgé d'une quarantaine d'années s'était engagé dans une course poursuite avec la police dans les rues étroites du centre de Carcassonne. Il venait de heurter et de blesser un policier en voulant échapper à un contrôle routier.

Pour l'arrêter, les policiers ont fait usage de leurs armes le blessant gravement. Le conducteur est resté 40 jours dans le coma.

Le conducteur grièvement touché par balle

La famille de la victime avait rapidement porté plainte auprès du parquet de Carcassonne pour coups et blessures volontaires. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait alors été saisie.

A son réveil, après 40 jours dans le coma, il a été présenté au parquet, sur son fauteuil roulant, sous oxygène, relate son avocat Franck Alberti.

Mis en examen pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", cet homme a été placé sous contrôle judiciaire, avant d'être de nouveau hospitalisé au CHU de Purpan, à Toulouse, en raison d'une forte fièvre inexpliquée.

Il n'a pas pu être entendu sur les faits à cause de son état de santé.

Vers un placement en détention provisoire ?

Le parquet de Narbonne, qui avait requis son placement en détention provisoire, a fait appel.

La famille du quadragénaire, s'appuyant sur une vidéo de l'interpellation tournée par un riverain et diffusée par nos confrères de l'Indépendant, affirmait fin juin qu'il a été touché par les tirs alors qu'il était déjà sorti de son véhicule.
L'IGPN de Marseille avait alors été saisie du chef de "violences volontaires avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information