Un homme tue son père à Laurac dans l'Aude, ce que l'on sait de ce drame familial

Un homme a tiré sur son père jeudi 5 janvier, le blessant mortellement, dans le village Laurac dans l'Aude. Il a ensuite pris la fuite avant de retourner l'arme contre lui et de se blesser grièvement.

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Le drame a eu lieu jeudi 5 janvier en fin de matinée, aux alentours de 11h dans ce village de 170 habitants situé entre Bram et Castelnaudary. Malgré l'intervention des secours, la victime, blessée par balle au ventre, n'a pas pu être ranimée. L'enquête a été confiée à la brigade territoriale de gendarmerie de Bram. 

"C'est la stupeur"

"Ça a été la stupeur hier matin quand on a appris ça, explique la maire du village qui affirme qu'elle ne connaissait pas le fils de la victime, auteur présumé des coups de feu. On n'imaginait pas qu'une chose pareille puisse se dérouler dans notre petit village si paisible."

La victime, âgée de 65 ans, a été abattue dans une ferme appelée "Bordeneuve", où il vivait avec sa compagne. Employé dans une fabrique de tuiles, il possédait également une exploitation de bovins. L'héritage de cette exploitation était, semble-t-il, au cœur d'une querelle avec son fils. Le père de famille était divorcé depuis quelques années de la mère de l'auteur du coup de feu.

"Il voulait mourir"

Le tireur présumé était toujours hospitalisé et "en vie" ce vendredi, selon un source proche de l'enquête. Après avoir pris la fuite, le tireur avait été retrouvé à proximité du stade municipal de Villasavary, une commune voisine. Il était inanimé près de son véhicule, après s'être visiblement tiré une balle dans le thorax.

Des assistantes maternelles lui ont apporté les premiers secours. "La portière s'ouvrait, le bonhomme est tombé accroupi par terre, il hurlait, il souffrait, explique l'une d'entre elles à Eric Henri et Frédéric Guibal, journalistes à France 3 Occitanie. On a fait tout ce qu'on a pu pour qu'il souffre le moins possible. Mais bon, il ne faisait que dire qu'il voulait mourir."

Transporté dans un état grave au centre hospitalier de Toulouse par hélicoptère, il n'a pas pu être entendu par les enquêteurs.

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