Le verdict devrait tomber aux Assises de l'Aude. Le jury se penche sur le meurtre d'une élue de Montlaur perpétré en novembre 2015. Son meurtrier présumé, un ressortissant espagnol de 55 ans l'avait poignardée à mort en pleine rue, devant la mairie.
"Je ne sais plus... Cela se pourrait bien... Peut-être ... L'accusé José Vargas Lozano, jugé pour avoir poignardé à mort une élue à Montlaur en novembre 2015 a eu beaucoup de mal à s'expliquer sur son geste fatal.Ce jour-là, il poignarde Sarah Walker, une conseillère municipale à sept reprises. Il la soupçonnait d'avoir dit du mal de lui à son employeur.
"Il ne voit que sa toute puissance et sa volonté d'écarter une femme qu'il pensait être sur son chemin. C'est effrayant. C'est une justice qui sera rendue à minima. Parfois la jsutice permet non pas la réconciliation mais d'apaiser et que chacun puisse continuer à vivre et repartir mais aujourd'hui il plonge les proches de la victime à nouveau dans l'effroi et dans la souffrance", regrette Me Luc Abratkewicz, avocat de la partie civile.Il ne voit que sa toute puissance et sa volonté d'écarter une femme qu'il pensait être sur son chemin.
Quel mobile ?
Y avait-il ou non préméditation ? Quel était le mobile exact du crime ?Pour répondre à ces questions, la présidente du tribunal a longuement interogé l'accusé, mais l'ancien ouvrier agricole qui ne parle qu'Espagnol est apparu fuyant et peu soucieux d'apaiser la famille de la victime.
Paranoïaque
Il reste dans la droite ligne du portait dressé par les experts psychiatres : celui d'un homme aux fortes tendances paranoïaques."Nous sommes face à quelqu'un dont le discenrement est altéré et qui est incapable de rentrer dans un phénomène de stratagème. Il a les mêmes réponses depuis le début de l'instruction même lorsqu'il n'avait pas encore d'avocat susceptible de pouvoir le conseiller", ajoute Victor Etievant, avocat de l'accusé.
Le verdict est attendu ce vendredi soir.