Des milliers de personnes sont descendues une nouvelle fois dans la rue pour protester contre la réforme des retraites ce samedi 11 février. C'est la 4e manifestation en un mois et la première un samedi.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Des milliers de personnes sont descendues une nouvelle fois dans la rue, ce samedi 11 février, pour protester contre la réforme des retraites. Pour la première fois un samedi.
Ce samedi matin, les Audois ont ouvert le bal de la contestation à Narbonne où environ 7000 manifestants (6000 selon la police et 7500 selon les syndicats), s'étaient donné rendez-vous sur l'esplanade du théâtre de la ville pour dire "non" à la réforme des retraites d'Elisabeth Borne qui prévoit le recul de l'âge légal de départ à 64 ans.
Ils étaient aussi très nombreux le long du canal à Sète pour s'opposer à la réforme, sous le soleil héraultais.
Les syndicats espèrent mobiliser très fortement ce samedi, à l'occasion de la quatrième journée d'action pour se faire entendre enfin de l'exécutif, occupé à faire avancer la réforme au Parlement.
Des cortèges partout toute la journée
Des manifestations sont prévues partout en France, comme à Nîmes et Montpellier cet après-midi. Cécile, habituée des manifestations est redescendue dans la rue ce samedi. "Pour un retrait total de la réforme. Je suis là ce samedi car cela me permet d'exprimer mon opinion sans perdre dune journée de salaire".
Toute première fois
C'était en revanche une première pour Christophe, un quadragénaire croisé pa notre équipe de reporters dans le cortège montpelliérain. Il n'avait jamais manifesté de sa vie aujourd'hui il est descendu dans la rue pour exprimer "un ras-le-bol, même si avec les 49-3 c'est toujours plus difficile de se faire entendre".
Une foule immense a défilé dans les rues e Nîmes tout autour de l'Ecusson. Ils étaient 4000 à Alès, 1500 à Bagnols, et 7000 à Nîmes selon la préfecture du Gard.
A Perpignan aussi, où ils se préparent dans une ambiance festive et gourmande. L'intersyndicale n'a pas négligé le moral des troupes. Grillades et bonne humeur sont au menu de la journée avant la manifestation de cet après-midi à Perpignan.
A Perpignan ils ont été 20 000 à manifester selon la CGT, 9000 selon la police.
De nouvelles journées d'action sont prévues le 16 février, pour la deuxième semaine d'examen du projet gouvernemental au Parlement, et le 7 mars, alors que le texte sera arrivé au Sénat. Solidaires envisage de "porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars. La CGT-Cheminots appelle d'ores et déjà à la grève reconductible à partir du 7 mars.