L'irrigation des vignes de l'Aude peut-elle sauver la viticulture de la sécheresse ?

Depuis 5 ans, les épisodes de sécheresse se succèdent et ont des conséquences sur l'économie, notamment dans les vignes et les oliveraies de l'Aude. Mais les agriculteurs s'organisent comme vers Lézignan-Corbières, où un syndicat d'irrigation vient d'investir 70.000 euros dans du matériel neuf.

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Une ASA pour lutter contre la sécheresse


Des viticulteurs de Lézignan-Corbières ont réactivé une association pour pouvoir irriguer leurs vignes. Cette ASA, Association Syndicale Autorisée, ne fonctionnait plus depuis 10 ans car le matériel était inutilisé.
Avec la mairie, l'ASA a investi 70.000 euros pour remplacer les pompes, le matériel électrique et réparer le réseau d'irrigation.

Malgré un court épisode pluvieux en début d'automne, les vignes de l'Aude restent sèches. Avant cela, la dernière pluie conséquente remontait au mois de mars. Mais la situation pourrait être pire. Car depuis deux ans, plusieurs viticulteurs de Lézignan-Corbières peuvent irriguer leurs parcelles grâce à système de goutte à goutte.

Lézignan-Corbières (Aude) - les viticulteurs investissent dans l'irrigation - novembre 2017. © F3 LR F.Guibal

Un investissement lourd mais rentable


L'eau qui permet d'irriguer les vignes de ce syndicat des Corbières, c'est celle du fleuve Aude. Un système de pompage et un circuit de canalisation existaient depuis la fin des années 50, mais peu à peu, il était devenu obsolète.

Jean-Marc Touzard, chercheur à l'INRA ©France 3 Occitanie


En 2015, quelques viticulteurs se retroussent les manches et le rénovent.
Il a fallu changer les pompes, les filtres et les armoires électriques. Un investissement collectif de 70.000 euros, payé par la mairie de Lézignan-Corbières.
Puis chaque viticulteur a équipé ses vignes, soit une facture d'environ 10.000 euros pour 8 à 10 hectares, avec des aides européennes.

De quoi limiter les effets de la sécheresse sur le périmètre des 120 hectares irrigués, en assurant des récoltes plus constantes. Mais pas de quoi remplacer la pluie non plus.

Depuis 4 ans, les épisodes de sécheresse se succèdent et ont des conséquences directes sur l'économie, notamment dans les vignes et les oliveraies. Mais les agriculteurs s'organisent comme vers Lézignan-Corbières, où un syndicat d'irrigation vient d'investir 70.000 euros dans du matériel neuf. ©F3 LR

 

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