Un plan de protection des troupeaux est en train de se mettre en place. Les premiers tirs de défense ont été autorisés par le préfet. Mais en attendant, d'y recourir des systèmes d'effarouchements sont installés dans les élevages les plus touchés par les attaques, notamment dans le massif du Razès.
130 brebis ont été tuées à Fenouillet-du-Razès dans l'Aude en une année dans une exploitation par un ou plusieurs loups. Le manque à gagner est important pour l'éleveur.
C'est ce qui a conduit la préfecture à mettre en place des alarmes sonores et des projecteurs lumineux sur les clôtures. Il pourra aussi être procédé à des tirs d'effarouchement légaux.
Des lieutenants de louveterie assermentés ont commencé à patrouiller dans le massif du Razès, pour effaroucher le ou les loups et éloigner le prédateur des brebis qu'il pourrait attaquer. Les tirs ne visent pas à tuer l'animal mais à le faire fuir.
"La mise en oeuvre de moyens d'effarouchement, basés sur la mise en place de dispositifs automatiques lumineux et sonores, a été arrêtée avec la profession", a annoncé la préfecture. Mais si "de nouvelles prédations sur des troupeaux étaient constatées en dépit de ces premières mesures, des tirs de défense pourraient être envisagés et autorisés par arrêté préfectoral, à proximité des troupeaux ayant subi ces attaques", a-t-elle averti.
Les pouvoirs publics sont en train d'effectuer un recensement très précis des prélèvements fait par les loups dans ce secteur. Le but étant de mettre en place une action efficace contre les attaques.
Reportage F3 LR : J.P.Laval et F.Guibal