Les policiers de Narbonne "dans une profonde souffrance" sont en arrêt maladie

Malaise au commissariat de Narbonne. La quasi-totalité des effectifs prévus ce lundi sont en arrêt maladie pour une durée indéterminée. Une situation alarmante. Nous avons rencontré un fonctionnaire de police qui nous raconte notamment "l'épuisement" des policiers narbonnais.

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Quasiement tous les fonctionnaires de police de Narbonne se sont mis en arrêt maladie, à partir de ce lundi, pour une durée indéterminée.

9 policiers en arrêt maladie à Narbonne


A Narbonne, la police nationale a la fièvre. Ce matin, à 5h00, aucun policier sur les 9 prévus ne se présente à la prise de service. Et pour la relève de midi, seuls 2 titulaires sont présents. Et tous les absents sont en arrêt maladie. F., fonctionnaire de police, est en poste à Narbonne depuis des années. C'est la première fois qu'il manque à l'appel.

"Les collègues sont au bout, au bout, au bout"


"On nous a promis un système horaire qui permettrait d'avoir un week-end sur deux alors qu'actuellement nous avons un week-end sur six. (...) La direction ne veut pas nous accorder ces horaires, ça commence à faire beaucoup au niveau fatigue, épuisement. Les collègues sont au bout, au bout, au bout." , déclare F., fonctionnaire de police à Narbonne.


Un reportage de Daniel De Barros et Bruno Pansiot-Villon
Malaise au commissariat de Narbonne. La quasi-totalité des effectifs prévus ce lundi sont en arrêt maladie pour une durée indéterminée. Une situation alarmante. Nous avons rencontré un fonctionnaire de police qui nous raconte notamment "l'épuisement" des policiers narbonnais. ©F3 LR

Un week-end sur 6, "c'est trop peu"


La cause de cette poussée de fièvre : la nouvelle organisation des rythmes de travail mise en place en septembre. Pour les policiers narbonnais, un week-end de repos sur 6, c'est trop peu. "Là où nous espérions le meilleur, nous avons le pire pour nos collègues qui sont dans une profonde souffrance, une profonde détresse.", déclare David Leyraud, du syndicat Alliance Police nationale.
Ce malaise fait écho aux différents mouvements qui ont touché les commissariats d'Agde, de Sète ou de Béziers. 

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