Après Agde, Sète et Montpellier, le commissariat de Béziers touché à son tour par une vague d’arrêts maladie pour burn-out. Depuis cet après-midi, tous les équipages de police secours de la ville sont inopérants. La BAC a pris le relais. Ils réclament de nouveaux rythmes de travail.
Les équipages de police secours à Béziers, comme leurs collègues de tout le département, n'assurent plus leur service depuis ce dimanche 13h. La Brigade Anti-Criminalité a pris le relais et assure les missions des brigades de roulement. Autrement dit, les brigades qui interviennent lorsque vous composez le 17.
Aucun des fonctionnaires n'a pris son poste à 13h00. Comme beaucoup l'imaginaient après Sète, Agde et Montpellier, c'est le commissariat de Béziers qui est touché par cette épidémie de burn-out.
Selon Bruno Bartocetti, membre de l'UDFO34 les policiers veulent faire entendre leur mécontentement mais surtout faire bouger les lignes.
C'est un malaise profond, les policiers sont fatigués nerveusement et physiquement.
Fatigués d'être sans cesse sous pression, les agents entendent contester leur rythme de travail et dénoncer le manque d'effectifs. Plusieurs syndicats de police soutiennent le mouvement engagé.
Selon Bruno Bartocetti, les discussions avec l'administration sont au point mort, ils attendent d'être reçus et sont déterminés à faire approuver un nouveau cycle de travail par l'administration.
Le mouvement s'étend également à Perpignan.