L'Elysée a annoncé ce jeudi après-midi que le Président de la République maintient sa participation au débat sur la réforme des retraites à Rodez (Aveyron) malgré une attaque au couteau à la préfecture de police de Paris, qui a coûté la vie à plusieurs personnes, dont trois policiers.
Un agent administratif de la préfecture de police de Paris a attaqué au couteau des collègues à la mi-journée. Quatre personnes ont été tuées et l'assaillant a été abattu. Parmi les victimes, trois fonctionnaires de police et une fonctionnaire civile. Un bilan provisoire.
Macron sur place avant d'aller à Rodez
Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se sont d'abord rendus sur place. La préfecture de police de Paris est située sur l'île de la Cité, près de Notre Dame.Emmanuel Macron les y a rejoints vers 15 heures. Il doit ensuite prendre la direction de Rodez où le débat avec quelques 500 personnes est donc maintenu. L'Elysée a tout de même fait savoir dans l'après-midi que le débat commencerait avec du retard. La début était à l'origine prévu à 18h30.
Annulé une première fois après le décès de Jacques Chirac
La semaine passée, le même débat sur la réforme des retraites prévu à Rodez en présence d'Emmanuel Macron avait été annulé en raison de l'annonce de la mort de l'ancien Président de la République Jacques Chirac.Un "problème de hiérarchie"
Selon des syndicats de police, l'attaque dont ont été victimes les personnels de la préfecture de police serait un acte lié à "un problème hiérarchique". L'homme à l'origine de cette tuerie, âgé de 45 ans, travaillait depuis depuis 2003 dans la fonction publique et aurait "pété les plombs".Le parquet de Paris a ouvert une enquête.