Au premier jour de son procès, Alexandre Dainotti sans remords et sans culpabilité devant la Cour d'Assises de l'Aveyron

Ce lundi 11 janvier, la Cour d'Assises de l'Aveyron s'est consacrée au rappel des faits et à la personnalité Alexandre Dainott. L’accusé a de nouveau exprimé son absence de remords et de culpabilité pour avoir tué Pascal Filoé, directeur de la police municipale de Rodez, le 27 septembre 2018.

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Pas de remords, sans regrets, ni honte. Lors de cette première journée d'audience, face à la Cour d'Assises de l'Aveyron, Alexandre Dainotti a de nouveau exprimé son absence de culpabilité face à la mort Pascal Filoé, tué de neuf coups de couteau le 27 septembre 2018 dans la cité ruthénoise. 

L'accusé, aujourd'hui âgé de 41 ans, avait acheté un couteau la veille du drame après un conflit à propos de son chien avec le directeur de la police municipale de Rodez. C'est pourquoi il est jugé pour meurtre avec préméditation.

Agressif, instable, psychorigide

Les experts présentent Alexandre Dainotti comme un homme agressif, instable, psychorigide, avec une personnalité de type paranoïaque sans pour autant que son discernement ait été altéré au moment des faits. 

Cheveux courts, sweet et jean noir, Alexandre Dainotti parle facilement devant la cour. "On essaie de me faire passer pour un monstre sanguinaire. Cela ne me plait pas" déclare-t-il.

"C’est un procès important qui s’ouvre sur une semaine, commente son avocate Maître Maïlys Larmet. Il va être long et important pour tout le monde. Monsieur Dainotti est présent et va répondre aux questions qui lui sont posées. Nous verrons jour après jour comment cela s’organise".

Maître Elian Gaudy, avocat des parties civiles : « Ce qu’attend la famille dans son intégralité, c’est que la justice passe. Que le mot "coupable" soit prononcé. De façon claire et qu’il y ait, peut-être, à la sortie de ces débats un sentiment de culpabilité chez cet homme. Ce qui manque le plus dans ce dossier." Et ce qui a manqué au cours de cette première journée. 

 

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