Depuis sa verbalisation pour non-respect de l'arrêté préfectoral lié au Covid, le propriétaire d'un snack-bar envoyait des messages d'insultes et de menaces à un gendarme. Quelques jours plus tard, il tente même de l'écraser avec un camion !
Le weekend du 13 et 14 mars 2021, le propriétaire d'un snack a été verbalisé par les gendarmes de Belmont-sur-Rance en Aveyron pour "non-respect de l'arrêté préfectoral lié au Covid-19". Jusque-là, rien de spécial. Sauf que l'homme verbalisé, très mécontent et "sous l'effet de l'alcool et de produits stupéfiants", indique la gendarmerie ; harcèle les jours suivants le gendarme à l'origine de sa verbalisation.
Il lui envoie plusieurs SMS insultants et le menace au téléphone. Complètement hors de lui, il en vient même à détériorer son propre domicile à l’aide d’un engin de chantier. Alertés par son comportement dangereux, les gendarmes interviennent pour l’interpeller.
A l'arrivée des gendarmes, l'homme serait monté dans un fourgon-pompe de plusieurs tonnes et aurait foncé sur les militaires. "Après une course poursuite à travers champs, il sera arrêté non sans mal par les gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Saint-Affrique" précisent les gendarmes sur les réseaux sociaux.
«Mécontent de sa verbalisation, il tente d’écraser les gendarmes» Le week-end dernier, les gendarmes de Belmont/Rance...
Publiée par Gendarmerie de l'Aveyron sur Dimanche 14 mars 2021
6 mois de prison fermes
L'homme, âgé d'une quarantaine d'années a été jugé en comparution immédiate après sa garde à vue, par le tribunal judiciaire de Rodez pour "délits d’appels téléphoniques malveillants réitérés, outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique, conduite d'un véhicule en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants et sous l'empire d'un état alcoolique et dégradation volontaire".
Les gendarmes rapportent qu'il a écopé d'une peine de 24 mois de prison dont 6 mois fermes. "Son permis de conduire a été annulé. Il devra, en outre, payer des dommages et intérêts aux gendarmes".