Aveyron : deux détenus tentent de prendre en otage un surveillant pénitentiaire à la prison de Druelle à Rodez

Deux prisonniers de la maison d'arrêt de Druelle de Rodez, ont attaqué et tenté de séquestrer un surveillant lundi 7 février. Malgré les coups reçus, la victime n'a pas été blessée mais reste en état de choc.

Dans la matinée de ce lundi 7 février, deux détenus de la maison d'arrêt de Druelle, située à Rodez, ont attaqué un surveillant pénitentiaire. Les deux prisonniers, qui partagent la même cellule, ont aussi tenter de le prendre en otage pendant plusieurs minutes.

Selon un communiqué du syndicat UFAP/UNSa Justice de Rodez, les deux hommes ont demandé au surveillant d'entrer dans leur cellule pour régler un problème lié à leur télévision.

En entrant, "l'un des détenus lui ceinture les bras et l'autre tente de lui asséner un coup de lame artisanale", fabriquée à partir d'une lame de rasoir et d'une brosse à dents. Le deuxième détenu aurait tenté d'agresser le surveillant au cou, dans son dos.

La victime a rapidement réussi à se libérer avant d'être ceinturée par l'un des hommes. Elle est finalement parvenue à actionner son dispositif d'alerte pour prévenir ses collègues. D'autres surveillants sont alors intervenus.

Maison d'arrêt "au ralenti"

Les deux détenus ont été placés à l'isolement. Aucune comparution n'est pour l'instant prévue. Selon les informations de Centre Presse, il s'agirait de deux trentenaires, poursuivis pour crimes. Ils seraient prisonniers à la maison d'arrêt de Druelle dans le cadre d'une détention provisoire. 

Les syndicats de leur côté exige "une sanction sévère" et appellent à manifester en soutien à leur collègue agressé. Selon nos informations, depuis ce matin, une action des surveillants est en cours à la maison d'arrêt, à l'initiative du syndicat FO. A l'intérieur de la prison, les surveillants ont mis en place un fonctionnement "au ralenti" : les déplacements sont limités aux seuls déplacements prioritaires (promenade ou déplacements médicaux). Les parloirs sont toutefois maintenus. Les syndicats attendent un jugement "au plus vite" des deux agresseurs et attendent leur transfert vers un autre établissement.

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