La secrétaire d'état auprès du ministre de l'économie et des finances a confirmé ce mardi à Onet-le-château dans l'Aveyron que la survie de l'usine Bosch devait passer par la diversification. Pour le diesel c'est terminé. Les syndicats affirment qu'il y a urgence pour sauver l'entreprise.
Il faut du temps pour pouvoir diversifier une entreprise comme Bosch spécialisée dans les moteurs diesel. Et la diversification est la seule solution pour sauver la société aveyronnaise installée à Onet-le-château près de Rodez. Pour le diesel c'est fini !
C'est en substance ce qu'a déclaré la secrétaire d'état auprès du ministre de l'économie et des finances. Agnès Pannier-Runacher qui visitait l'usine ce mardi 26 février a expliqué qu'il ne fallait pas mentir aux salariés. Le marché du diesel va mal en europe. Et il n'y aura pas de rebond.
En revanche, la secrétaire d'état a précisé que le gouvernement travaillait à trouver des axes de diversification. Il faut sauver 300 emplois sur ce site. Elle a évoqué l'aéronautique, les services et l'hydrogène.
Mais les syndicats restent inquiets. Ils sont dubitatifs sur la question de la diversification dans le domaine de l'aéronautique. Ils sont conscients que cela prendrait du temps pour obtenir des certifications. Et selon eux, le temps manque. Il y a urgence.
Le reportage de Rouzanne Avanissian et Luc Tazelmati