La direction de la Bosch et trois des quatre syndicats du site aveyronnais s'apprêtent à signer l'accord de transition de l'entreprise. A la clé : d'importants investissements pour moderniser le site mais des sacrifices pour les salariés.
Après six mois de négociations et trois jours de blocage en mars dernier, l'accord se concrétise à l'usine Bosch d'Onet-le-Château, en Aveyron.
Il devrait même être signé mercredi 4 juin, par trois des quatre syndicats de l'entreprise : Sud, la CFDT et la CGC, la CGT, elle, s'étant retirée des négociations le 14 juin pour dénoncer l'absence d'un projet industriel d'avenir.
Les termes de l'accord sont les suivants : l'équipementier allemand va investir 14 millions d'euros pour moderniser l'une des deux lignes d'injecteurs disels.
Mais il va également consacrer près de 30 millions d'euros pour diversifier le site.
En contrepartie, les salariés vont devoir accepter 40 jours d'activité partielle et une baisse de salaire d'environ 900 euros mensuels.
Le site Bosch d'Onet-le-Château est en difficulté depuis que la filière diesel est en souffrance. Pour les syndicats (futurs) signataires de l'accord, ii s'agit ici de sauver les emplois.
Voir ici les explications de Rouzanne Avanissian, de France 3 Quercy-Rouergue :