Bruno Le Maire veut trouver de nouvelles activités pour l'usine Bosch d'Onet-le-Château

Invité de France Inter ce mardi, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire a évoqué le recul nécessaire du diesel et indiqué vouloir accompagner les salariés de l'usine Bosch d'Onet-le-Château (12) pour trouver de nouvelles activités. Cette usine fabrique des injecteurs pour moteurs diesel. 

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Invité du 7/9 de France Inter ce mardi matin, Bruno le Maire a évoqué "la convergence entre le diesel et l'essence" et annoncé une hausse de 4 à 5 centimes par litre du diesel au 1er janvier 2018. Une convergence qui n'est pas sans conséquences sur la filière diesel en France. Le ministre de l'économie a cité l'exemple de l'usine Bosch d'Onet-le-Château en Aveyron qu'il souhaite "accompagner" pour "trouver de nouvelles activités". 

Une hausse du prix du diesel programmée en trois phases

"Il n'y a rien qui justifie que le diesel soit moins cher que l'essence" a dit le ministre de l'économie pour justifier la hausse annoncée du prix du diesel. "Nous le faisons progressivement mais nous faisons la convergence pour réorienter la consommation des particuliers et abandonner progressivement le diesel".

Un abandon du diesel et des conséquences économiques

Ce recul du diesel n'est pas sans conséquences, évidemment, comme l'a souligné Bruno Le Maire : "cela a un impact sur la filière diesel qui est extraordianirement lourd. Le diesel, c'était il y a quelques années 75% des achats de véhicules. C'est tombé à un peu plus de 50%. on va passer très rapidement à 25%. Il y a des milliers d'emplois qui sont concernés". Parmi eux, les 1 600 de l'usine Bosch d'Onet-le-Château, près de Rodez. 

Je pense aux ouvriers de cette usine de Rodez qui font aujourd'hui des injecteurs pour des moteurs diesel, qui se demandent de quoi leur avenir va être fait. Il faut les accompagner, leur donner de nouvelles formations et trouver de nouvelles activités pour cette usine". Bruno Le Maire

"J'ai reçu le directeur de cette usine" a dit le ministre de l'économie, "j'ai reçu le président de Bosch pour en discuter avec lui. J'ai reçu l'ensemble des acteurs de l'industrie automobile et du diesel pour qu'on regarde avec eux comment on accompagne cette transition parce que non seulement il faut faire la transition écologique mais il faut aussi accompagner les transformations d'emplois et ne laisser personne de côté".


Des inquiétudes sur le site d'Onet

Depuis plusieurs mois, l'inquiétude grandit sur le site de Bosch à Onet-le-Château. Spécialisé dans la fabrication d'injecteurs pour les moteurs diesel, le site subit de plein fouet le recul du diesel. Le président de Bosch France se voulait pourtant optimiste en mars 2017, indiquant croire "à l'avenir du diesel" et ne pas voir "à court terme de souci pour le site". Deux semaines plus tard, après une baisse subite de commandes de la part de Renault, quatre jours de chômage technique étaient imposés à 600 salariés de l'usine
 
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