Le président de l'escrime française démissionne juste avant les JO et créé la polémique à Rodez

A la surprise générale, Bruno Gares a démissionné vendredi 29 septembre de son poste de président de la Fédération française d'escrime. Et ce à quelques mois des J.O. Le ruthénois pourrait pourtant se voir confier plusieurs dossiers liés aux équipements sportifs de l'agglomération de Rodez. Ce qui provoque le courroux du groupe d'opposition "Rodez en commun".

A dix mois de l'ouverture des J.O. de Paris, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe dans le microcosme de l'escrime française. Depuis vendredi 29 septembre, la Fédération Française d'Escrime n'a plus de président. Le ruthénois Bruno Gares a démissionné pour "raisons personnelles" après trois ans de mandat.

Selon nos confrères du "Parisien", Bruno Gares était de plus en plus contesté au sein de la Fédération. Certains lui reprochaient de prendre des décisions « impulsives » et « sans concertation ». D'autres soulignent un comportement jugé parfois « agressif ». Des tensions sont néées aussi autour d'un projet d’une maison de l’escrime à Maisons-Alfort, dont le coût était estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L'idée, portée par le président,  a finalement été abandonnée.

Rentrée sportive très agitée

Démission de Lionel Plumenail - manager du fleuret femmes- , défiance des épéistes envers leur manager Hugues Obry, décision de trois sabreurs - dont le vice-champion du monde 2022, Maxime Pianfetti - de quitter l’Insep pour retourner auprès de l'ancien entraîneur.. viré en mai dernier. Cela faisait beaucoup pour Bruno Gares qui a donc préféré tirer sa réverence. Pour mieux rebondir à Rodez dans l'Aveyron ? Rien n'est moins sûr...

Un retour à Rodez, contesté par l'opposition...

Car à l'avenir, Bruno Gares devrait occuper un poste à mi-temps au sein de "Rodez agglo". Il sera chargé de plusieurs dossiers liés aux équipements sportifs de l'agglomération ruthénoise. Ce qui n'a pas manqué d'agacer l'opposition, par le biais de Jean-Michel Cosson. Selon nos confrères de "CentrePresse Aveyron", le conseiller communautaire aurait interpellé Christian Teyssèdre, le président de "Rodez agglo", dénonçant un "emploi de complaisance".

Ce qui a provoqué un vif émoi auprès de Christian Teyssèdre, le maire (Renaissance) de Rodez. Selon lui, cette remise en cause est injuste, dans la mesure où Bruno Gares a demandé sa réintégration en tant que fonctionnaire territorial. Ce qu'il ne pouvait pas refuser, d'un point de vue légal. Un poste qui serait rémunéré "moins de 1000 euros" selon l'édile.

Contacté, Bruno Gares, nous a renvoyé vers son avocat. "Je ne réponds plus à personne, je veux un peu protéger ma famille désormais" nous a-t-il dit au téléphone.

"Pas de chasse à l'homme"

Jean-Michel Cosson, de son côté, ne comprend pas cette polémique. "La question me paraissait légitime. Quand on est président de la Fédération Française d'Escrime", et qu'on voyage beaucoup, peux t-on s'occuper aussi des équipements sportifs à Rodez ?". Maintenant que Bruno Gares a démissioné de son poste, la question est - aux yeux du conseiller communautaire d'opposition -  réglé. Et de conclure : "Il n'y a jamais eu de chasse à l'homme et il n'y en aura pas.. J'ai juste fait mon travail d'élu..".

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