Après la découverte jeudi matin d'un engin explosif constitué d'une bombone de gaz reliée à un petit système de mise à feu devant la sortie de secours d'une discothèque d'Onet-le-Château, le Service régional de police judiciaire (SRPJ) a été chargé de l'enquête.
Le SRPJ de Toulouse a été chargé d'une enquête pour "tentative de destruction par un moyen dangereux pour les biens ou les personnes" après la découverte jeudi matin devant la sortie de secours de la discothèque Le Privilège d'une bombone de gaz scotchée à plusieurs jerricans d'essence.
Ce n'est pas la première fois qu'un établissement de nuit d'Onet-le-Château est visé par ce qui ressemble à une tentative d'intimidation.
Déjà en 2016, le "Bowling du Rouergue", une des affaires florissantes de la région, comme le Privilège, avait été visé par des tirs à l'arme automatique.
Ces deux actes ont-ils été commis par les mêmes auteurs ? Rien ne permet pour l'heure aux enquêteurs de l'établir.
Le patron du Privilège, qui travaille dans le milieu de la nuit en Aveyron depuis 32 ans ne se connaît pas d'ennemi. "Je n'ai jamais reçu de menaces", affirme-t-il. Ce qui lui fait écarter l'hypothèse du racket généralement précédé de telles menaces.
S'agit-t-il alors d'un acte de jalousie d'un concurrent ? Ou de l'acte d'un fauteur de trouble mis à la porte de l'établissement ? Ce sont deux autres hypothèses que les policiers vont étudier.
Ils ont saisi les enregistrements de la vidéo-surveillance de la discothèque. Les images sont en cours d'analyse.