Il ne reste plus que deux lignes de trains de nuit exploitées par la SNCF en France, dont le Toulouse/Rodez/Cerbère et Latour-de-Carol. Le rapport sur l'avenir de ces lignes a pris du retard pour cause de Coronavirus. Il sera rendu à la fin de l'été.
Un rapport sur l'avenir des trains de nuit que devait rendre le gouvernement au Parlement avant mardi "devrait être prêt à la fin de l'été", sa rédaction ayant été retardée par la crise du coronavirus, a indiqué le ministère des Transports.
"Dans le contexte du Covid-19, les professionnels du transports et les équipes du ministère ont été mobilisés par la gestion de crise....Ils n'ont pu mener à terme les consultations des nombreux acteurs", a-t-on expliqué dans l'entourage du secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
"Le rapport devrait être prêt à la fin de l'été"
La Loi d'orientation des mobilités (LOM), promulguée à Noël, demande au gouvernement de présenter au Parlement "d'ici au 30 juin 2020" un rapport sur les perspectives d'une relance des trains de nuit. L'exécutif doit s'intéresser au "développement de nouvelles lignes de TET" (trains d'équilibre du territoire, les Intercités), "en précisant, en particulier, les conditions d'une amélioration de l'offre des trains de nuit au regard de leur intérêt pour répondre aux besoins de désenclavement des territoires les plus éloignés des grands axes de circulation, ainsi que de liaisons nationales et intraeuropéennes et pour réduire l'empreinte écologique". La SNCF n'exploite plus que deux lignes de trains de nuit en France, de Paris à Briançon (Hautes-Alpes), et de Paris à Rodez, Cerbère (Pyrénées-Orientales) et Latour-de-Carol (Pyrénées-Orientales), dont la circulation doit reprendre le 4 juillet --avec des bus de substitution entre Toulouse et Latour-de-Carol pour cause de travaux. Thello (filiale de Trenitalia) propose en outre un Paris-Milan-Venise et les chemins de fer russes Paris-Moscou et Nice-Moscou, mais ces liaisons sont suspendues pour cause de coronavirus.