Après 3 heures de retard, les passagers du vol assuré par Eastern Airways entre Orly et Rodez jeudi soir ont pu accéder à l'avion vers 23h30. Pas de chance, c'était juste au moment de la fermeture de l'aéroport.
Ils sont en colère les passagers du vol Orly-Paris et on les comprend. Jeudi soir, le vol prévu à 20h10 avait trois heures de retard. Pas de chance pour ceux qui comptaient faire l'aller-retour dans la journée : le vol du matin de 10h45 avait lui aussi cumulé 3 heures de retard en raison d'un problème mécanique.
Jeudi soir, donc, les passagers ont patienté avant que bus ne vienne les chercher pour les amener au pied de l'avion. L'embarquement a commencé quand tout à coup, machine arrière, la compagnie Eastern Ariways cesse d'embarquer les passagers et demandent même à ceux qui étaient enfin dans l'avion... de redescendre.
Une trentaine de personnes se retrouvent donc à nouveau sur le tarmac d'Orly (parmi elles, les deux députées LREM de l'Aveyron Anne Blanc et Stéphane Mazars). Explication : l'aéroport d'Orly ferme, on ne peut plus décoller.
Grosse colère des passagers épuisés. Le ton monte. Il a même fallu l'intervention de policiers et de gendarmes pour calmer le jeu. Finalement tout le monde remonte dans un bus, direction un hôtel à Orly où, à 1 heure du matin, les passagers sont informés qu'ils sont attendus à 7 heures à l'aérogare pour un décollage à 9 heures. Mais arrivé à l'aéroport, ils ont appris... qu'il n'y avait pas d'équipage. Nouveau retard, annoncé d'une heure : finalement l'avion a décollé à 10h30 vendredi matin.
Des passagers ont demandé le remboursement du billet et des dédommagements supplémentaires. Il s'agit d'un énième épisode des retards et dysfonctionnements sur la ligne Paris-Rodez avec pourtant des billets qui coûtent en moyenne entre 500 et 600 euros.