Bernard Laporte mis en cause pour ses liens d'affaire avec le patron du club de rugby de Montpellier

Le président de la Fédération Française de Rugby, l'aveyronnais Bernard Laporte serait intervenu en faveur du club de rugby de Montpellier pour lui éviter une sanction. C'est un cadre de la fédération qui l'affirme et qui a démissionné en signe de protestation. 

Philippe Peyramaure membre de la commission d'appel de la Fédération française de rugby (FFR) a démissionné.
L'information a été révélée samedi par L'Equipe et ce dimance c'est le JDD qui confirme les soupçons qui pèsent sur Bernard Laporte.
Dans un courrier daté du 24 Août que le JDD s'est procuré, Philippe Peyramaure explique qu'il a été informé que le patron de la fédération Bernard Laporte avait réclamé de modifier une décision de sanction concernant le club de Montpellier.

Un contrat entre Laporte et Altrad


Ce qui pose question c'est la raison pour laquelle Bernard Laporte est intervenu en faveur de l'Altrad Stadium. Il semblerait que le président de la Fédération aurait des liens d'affaire avec Mohed Altrad le président du Rugby Montpellier.
Le JDD publie des extraits d'un contrat de partenariat signé en Février dernier entre les sociétés gérées par les 2 hommes. La société BL Communication dirigée par Bernard Laporte aurait reçu 150 000 euros.
Altrad a acquis l'exploitation de l'image de l'ancien secrétaire d'Etat aux Sports. Le cahier des charges de cet accord serait strict selon le JDD : Laporte est redevable de quatre interventions ou séminaires.

Prudence au ministère des sports


La ministre des Sports Laura Flessel a souhaité que Bernard Laporte apporte des explications.
"En ce qui concerne le président de la Fédération, j'ai demandé à ma directrice de cabinet de se rapprocher (de lui) pour comprendre les différents articles qu'il y a eu à travers les journaux. (...) On passe par ce travail de prise de contact avec la directrice de cabinet et après on en reparlera", a réagi samedi la ministre des Sports au micro de RMC Sport.
"Pour le moment il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de demande de justice, donc du coup on va laisser faire les choses en fonction de ce que le président me répondra", avait-elle ajouté.
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