Les violences conjugales ont augmenté pendant le confinement. Des centres commerciaux ont alors ouvert des points d'accueil et d'écoute. Lesquels restent disponibles depuis le déconfinement ? La réponse avec notre carte interactive.
Selon l'association France Victimes 31, les violences conjugales ont augmenté de 26% pendant le confinement. Face à cette situation alarmante, des centres commerciaux de la région Occitanie ont mis en place des permanences destinées à l'écoute de victimes et de témoins de violences.
A titre d'exemple, au sein du Leclerc Méridien d'Ibos dans les Hautes-Pyrénées, une permanence est assurée tous les mardis de 10h à 16h par le conseil départemental d'accès au droit (CDAD) et l'association France Victimes 65.
Et d'ajouter : "lors de la mise en place de ce point, les services de l'Etat (DDCSPP) ont également structuré une réponse plus immédiate face aux situations les plus critiques avec la possibilité d'accéder à un hébergement d'urgence pour celles et ceux qui en font la demande et au regard de leur situation."L'objectif est de les informer sur les dispositifs existants et sur les démarches qui peuvent être engager sans se substituer à un avocat, précise la préfecture du département.
Quels points d'accueil restent ouverts après le déconfinement ?
Mais les violences conjugales ne s'arrêtent pas au déconfinement. Sur 13 permanences mises en place dans la région Occitanie, 8 se poursuivent (en orange sur la carte). Pour deux d'entre elles, nous n'avons à ce jour aucune information qui confirme de la continuité de ces points d'accueil (en jaune sur la carte). Seuls trois centres commerciaux ont décidé de fermer leurs permanences au moment du déconfinement, le 11 mai (en gris sur la carte).A ce jour, certaines permanences n'ont pas reçu de public, rapporte la préfecture de la région Occitanie. Néanmoins en Haute-Garonne les gendarmes ont accueilli une dizaine de femmes victimes de violences conjugales lors de ces permanences, "principalement pour des demandes d'informations et d'orientations", explique la préfecture.
Plus ces permanences seront connues, plus elles pourront être utiles à des femmes victimes de violences.