A titre d'exemple, au sein du Leclerc Méridien d'Ibos dans les Hautes-Pyrénées, une permanence est assurée tous les mardis de 10h à 16h par le conseil départemental d'accès au droit (CDAD) et l'association France Victimes 65.

"La coordinatrice de l'accès au droit des Hautes-Pyrénées et l'intervenant socio-judiciaire de France Victimes 65 sont présents au Leclerc Méridien pour assurer un espace d'écoute, d'accueil et d'accompagnement des victimes et témoins de violence intrafamiliales" explique la préfecture du département.
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© Préfecture des Hautes-Pyrénées.
Et d'ajouter : "lors de la mise en place de ce point, les services de l'Etat (DDCSPP) ont également structuré une réponse plus immédiate face aux situations les plus critiques avec la possibilité d'accéder à un hébergement d'urgence pour celles et ceux qui en font la demande et au regard de leur situation."L'objectif est de les informer sur les dispositifs existants et sur les démarches qui peuvent être engager sans se substituer à un avocat, précise la préfecture du département.
Quels points d'accueil restent ouverts après le déconfinement ?
Mais les violences conjugales ne s'arrêtent pas au déconfinement. Sur 13 permanences mises en place dans la région Occitanie, 8 se poursuivent (en orange sur la carte). Pour deux d'entre elles, nous n'avons à ce jour aucune information qui confirme de la continuité de ces points d'accueil (en jaune sur la carte). Seuls trois centres commerciaux ont décidé de fermer leurs permanences au moment du déconfinement, le 11 mai (en gris sur la carte).A ce jour, certaines permanences n'ont pas reçu de public, rapporte la préfecture de la région Occitanie. Néanmoins en Haute-Garonne les gendarmes ont accueilli une dizaine de femmes victimes de violences conjugales lors de ces permanences, "principalement pour des demandes d'informations et d'orientations", explique la préfecture.
Plus ces permanences seront connues, plus elles pourront être utiles à des femmes victimes de violences.