Une femme victime de violences a fait appel aux gendarmes le 8 avril vers Saint-Ambroix dans le Gard. Ces derniers ont interpellé le compagnon qui en garde à vue a également avoué cacher un club illégal dans le sous-sol de sa maison cévenole. Déjà connu de la justice, il a été incarcéré pour 26 mois
L'affaire débute le 8 avril dernier à 20h30. Une femme rentre chez elle, vers Saint-Ambroix, dans les Cévennes gardoises, après son travail.
Elle constate que son concubin est sous l'emprise de la drogue, ce qui n'est pas rare. Une dispute éclate entre eux devant les 2 jeunes enfants du couple.
L'homme violent verbalement s'en prend alors physiquement à la jeune femme. Elle décide alors de contacter le gendarmerie d'Alès.
Les gendarmes de Saint-Ambroix arrivent sur place et interpellent le conjoint violent au domicile.
Au cours de la garde à vue, il reconnaît les faits ainsi que des disputes et des "bousculades" de sa concubine depuis plusieurs années.
Cet homme, soupçonné, dans le cadre d'une enquête distincte de travail dissimulé, a également créé une discothèque illégale dans les sous-sol de sa maison, une propriété louée. Il a régulièrement posté des photographies de son "club" pour organiser des soirées en dehors de toute déclaration et au mépris de toutes règles de sécurité. L'entrée était payante et il proposait sa salle à la location.
Une perquisition dans la discothèque clandestine
En accord avec le procureur de la République d'Alès, une perquisition est menée en collaboration avec le responsable des commissions de sécurité des pompiers de Saint-Ambroix.
Les enquêteurs découvrent une véritable discothèque composée de 4 salles aménagées, comprenant un espace informatique, Hi-fi et de gestion du son et lumière, un espace "pole dance", une piste de danse, un bar, et un espace détente avec vidéo-projecteur; le tout sur 140m2 pouvant accueillir plus de 100 personnes.
De multiples infractions à la sécurité et aux non-conformités sont relevées et les gendarmes saisissent plus de 19.000€ de matériel visant à mettre fin aux infractions.
Les investigations réalisées pendant la garde à vue ont aussi révélé qu'il a organisé des soirées illégales à la fin du mois de mars, en plein confinement du Covid-19.
L'homme a été incarcéré dans l'attente du procès mais pour une autre affaire
Déféré devant le procureur de la République d'Alès le 10 avril, l'individu sera jugé en septembre 2020 pour les violences conjugales et le travail dissimulé.
Il a cependant été incarcéré pour 26 mois dans le cadre de procédures antérieures le concernant.
Les infractions liées au non respect du confinement ont également été relevées.