Chikungunya à Montpellier : peut-on revoir des cas autochtones ?

11 personnes ont été infectées l'an dernier dans l'Hérault par le virus du Chikungunya sans avoir voyagé dans les zones infestées. En cause une piqûre de moustique tigre à domicile. Le tigre qui transmet le virus, a colonisé tout le midi de la France. Doit-on redouter d'autres cas ?

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Nous avons posé la question à Axel Wiegandt médecin de santé publique à l'ARS à Montpellier : faut-il craindre de nouveaux cas autochtones de Chikungunya en Languedoc-Roussillon ?
Avec le retour des beaux jours et l'apparition des larves de moustique dans les jardins, on craint de nouveau les piqûres du moustique tigre, L' espèce L'Aedes albopictus qui véhicule le virus du Chikungunya  a colonisé le midi de la France.

Le bilan

"L'an dernier on a dénombré 11 cas autochnones de Chikungunya dans l'Hérault "explique Axel Wiegandt.
Il faut distinguer les cas importés par les voyageurs ayant séjourné dans les pays infestés comme les Antilles ou la Guyanne, des cas autochtones déclarés à domicile.
L'an dernier l'ARS a recueilli 244 signalements de cas de Chikungunya, et a confirmé au final  76 cas importés en Languedoc-Roussillon dont 46 dans le département de l'Hérault et 11 cas autochtones.

Un risque prévisible

"A priori cette année le contexte mondial est plutôt calme, car il n'y a pas de signe d'épidémie outremer." juge Axel Wiegandt.
Le médecin explique qu'en 2014, le risque était prévisible car les Antilles connaissaient une véritable épidémie de Chikungunya, ce qui n'est pas le cas en 2015.
Le spécialiste note tout de même que les cas autochtones découverts à montpellier en septembre dernier dans le quartier de Las Sorbes faisait suite au retour d'un voyageur du Cameroun. Ce qui pourrait laisser penser que la souche africaine du Chikungunya est plus résistante que celle en provenance des Antilles.

Cette constatation optimiste est tout de même nuancée par la multiplication des foyers où le moustique tigre s'est installé. Si l'Hérault et le Gard était les principaux départements visés, l'Aude et les Pyrénées-orientales sont à leur tour concernés.



Comment se protéger ?

Le moustique tigre n'aime pas les courants d'air. Plus petit que le moustique commun, il est vite perturbé par le vent. L'emploi d'un ventilateur et l'utilisation de la climatisation peuvent être efficaces.

"Les répulsifs existent mais il ne faut pas en abuser sur la peau, selon le médecin de l'ARS. Ils sont nocifs pour les nourrissons. "
Mieux vaut se couvrir les chevilles, porter des vêtements amples.
On peut aussi utiliser des spirales anti-moustiques à disposer à l'extérieur.
Et le retour de la bonne vieille moustiquaire reste une vraie solution.



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