De plus en plus de seniors cherchent des solutions alternatives aux maisons de retraite. L'une d'entre elles, c'est la colocation. Et le phénomène prend de l'ampleur en Languedoc-Roussillon. Exemples à Saint-Jean-de-Védas et dans les Cévennes.
Les colocations ont aussi le vent en poupe chez les seniors. De plus en plus de personnes âgées se tournent vers cette solution plutôt qu'une maison de retraite.
Lutter contre la solitude
Paul Pariente et Janine Serp ont choisi avec soin une maison du village de Laroque, dans les Cévennes. Tous 2 souffrent d'une patholigie dégénérative, maladie de Charcot-Marie pour lui et de Parkinson pour elle. Ils se sont rencontrés dans un centre de soins. Et c'est leur amitié qui leur a donné l'idée d'une colocation.
Avant l'annonce de la maladie, les 2 colocataires menaient, chacun de leur côté, des vies très actives. Alors ils n'avaient aucune intention de s'installer chez leurs enfants respectifs ou en maison de retraite.
Rester autonome le plus longtemps possible
Dans la journée, on arrive à s'occuper toujours mais alors quand arrive le soir, qu'on a fermé la maison, se retrouver seul, c'est un peu dur.", déclare Paul Pariente.
Rester le plus longtemps possible autonome, chez soi, ce souhait de Paul et Janine reflète les préoccupations d'une majorité de personnes âgées, même en bonne santé.
C. Alazet et E. Garibaldi
Moins cher qu'une maison de retraite
Dans une autre colocation à Saint-Jean-de-Védas, dans l'Hérault, les 5 locataires partagent le salon, la cuisine et la buanderie. Entre elles, l'entraide s'est rapidement organisée.
La colocation coûte à chaque pensionnaire 600 euros par mois, moins cher qu'une maison de retraite. Dans 20 ans, 10 millions de personnes auront plus de 75 ans en France. Une maison de partage comme celle-ci pourrait devenir une solution pour faire face au vieillissement de la population.