Les salariés des 20 laboratoires Biofusion du Lot, du Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne, en grève depuis mardi 15 septembre, ont reconduit vendredi 18 septembre leur mouvement pour la semaine prochaine. ils exigent une revalorisation de leur salaire et de leur prime Covid.
Depuis mardi 15 septembre, les salariés des 20 laboratoires Biofusion sont en grève. Dans un contexte sanitaire tendu, les salariés demandent une revalorisation salariale et de leur prime Covid ainsi que de meilleures conditions de travail.
A raison de deux rencontres par jour, les négociations entre grévistes et la direction du laboratoire se poursuivent mais n'avancent guère.
Vendredi à la mi-journée, réunis en assemblée générale devant le siège de l'entreprise, les salariés ont décidé à une forte majorité et à main levée de reconduire la grève lundi si aucun accord satisfaisant n'est trouvé dans le week-end.
La direction propose une prime Covid de mille euros et 1% d'augmentation salariale.
"Il n'y a pas d'avancées significatives honnêtes sur lesquelles on pourrait négocier. Après quatre jours de grève, les propositions sont inacceptables", estime Christophe Couderc, le secrétaire départemental de la CGT.
Le syndicaliste affirme que l'entreprise a fait plus de 4 millions de bénéfices nets par an et pense que l'entreprise doit faire un geste supplémentaire au vu des "efforts faits durant la période de confinement Covid et les risques qu'ils ont pris".
On nous propose 1% d'augmentation des salaires et les salariés demandent 10%, ce qui n'est pas excessif. Les salariés sont très déterminés et motivés, ils ont besoin de cette revalorisation salariale pour vivre dignement.
Il s'agit d'un des premiers mouvements de grève dans des laboratoires de biologie médicale depuis la multiplication des tests virologiques (PCR) en France, dont le nombre dépasse désormais le million par semaine. Cet objectif, fixé par le ministre de la Santé Olivier Véran, est synonyme de surcharge de travail pour les laboratoires.