La piste criminelle ne fait aucun doute mais pour le reste, l'enquête démarre après la découverte, mardi, d'un corps partiellement carbonisé sous un pont SNCF de Nîmes. Un cadavre d'homme difficilement identifiable. Le Parquet de Nîmes a décidé de lancer un appel à témoins.
Macabre découverte à Nimes, mardi matin.
C'est sous un tunnel ferroviaire, situé à proximité de l'ancienne route d'Anduze, au coeur de la garrigue, qu'un corps d'homme en grande partie brûlé, a été découvert par un technicien municipal de l'environnement qui assurait sa ronde quotidienne.
L'autopsie débutée ce mercredi matin a révélé les causes du décès. L'homme a reçu de multiples coups portés par une arme blanche, probablement un couteau, puis son corps a été incendié.
Rien, pour l'instant, ne permet d'identifier la victime, ni même de déterminer son âge.
La procureur de Nîmes, Laure Beccuau, a confirmé la piste criminelle et a lancé un appel à témoins, lors d'une conférence de presse, organisée ce mercredi après-midi.
L'hypothèse criminelle ne fait plus de doute car l'autopsie pratiquée ce matin a montré la présence de multiples plaies à l'arme blanche dont certains mortels avant que le corps ne soit incendié" a expliqué la procureure de Nîmes Laure Beccuau.
Des prélèvements ADN seront soumis dans quelques jours au fichier national des empruntes génétiques, afin de savoir si la victime était fichée, ce qui permettrait une identification.
Tout ce que savons pour l'instant, c'est qu'il s'agit d'un homme mais ni race, ni couleur de peau, ni âge n'ont pu être déterminé car le corps est calciné sur la partie supérieure et très dégradé sur la partie inférieure à cause des brûlures", a ajouté la procureure.
"Nous ne disposons d'aucun indice. Nous n'avons pas retrouvé d'armes donc nous ne savons pas si l'homme a été tué sur place mais son corps a été incendié à l'endroit où on l'a trouvé ", a indiqué François Schneider, le procureur adjoint qui s'est rendu sur les lieux de la découverte.
Nous lançons un appel à témoin. Le site est fréquenté par des randonneurs ou des vttistes qui ont peut-être aperçu un véhicule ou des flammes, quelque chose de suspect", a expliqué le commandant Jean-Christophe Moustacakis, chef de l'antenne nîmoise du SRPJ de Montpellier, chargée d'enquêter sur ce crime.
Si vous avez été témoin de quelque chose, contacter l'antenne nîmoise du SRPJ au 04 67 99 35 97.