La jeune femme de 30 ans, retrouvée morte samedi dans une roubine, à la sortie de Beaucaire dans le Gard, n'aurait pas subi de violences sexuelles selon midilibre.fr. Le parquet de Nîmes retient néanmoins la piste d’un acte criminel.
Pourquoi est morte cette trentenaire ? Pour l'heure, le mystère reste entier.
C'est un riverain qui aurait aperçu le cadavre baignant dans quelques centimètres d’eau. Elle était habillée et un de ses vêtements était relevé lorsqu’elle a été découverte dans ce fossé longeant des vignes. Ses collants présenteraient des déchirures. Ses chaussures et une sorte de poncho en laine auraient été retrouvés non loin des lieux de la macabre découverte. La thèse d’un acte à caractère sexuel serait écartée par les constatations de médecine légale.
D'après l'autopsie réalisée lundi 10 février au matin, à l’institut de médecine légale de Nîmes, cette habitante d’Arles aurait succombé à une asphyxie, provoquée éventuellement par strangulation. Si les causes du décès semblent se préciser, l’auteur éventuel de l’homicide n’est pas encore identifié et les instants qui ont précédé le décès seraient encore très flous.
Les enquêteurs de l’antenne de Nîmes du SRPJ de Montpellier ont tenté d’établir l’emploi du temps de la victime dans la nuit de vendredi à samedi.
Le soir de sa mort, la victime, mère de deux jeunes enfants, devait sortir dans une discothèque du secteur.
Des proches de cette femme ont été longuement interrogés. Lundi soir, deux personnes qui étaient en garde à vue depuis le démarrage de l’affaire pour les nécessités de l’enquête, pouvaient être remises en liberté. La justice pourrait confier l’affaire à un juge d’instruction.