Mardi 31 mai, Madrid. La vingt-sixième corrida de l'abonnement de San Isidro met en face de trois toreros modestes six toros d'épouvante de Saltillo. C'est profondément injuste et extrêmement émouvant.

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Sánchez Vara, Alberto Aguilar, José Carlos Venegas ont toréé à eux trois 21 corridas la saison dernière. C'est à dire deux fois moins que Sébastien Castella, par exemple. À eux trois! 11 contats pour Sánchez Vara en 2015, 8 pour Aguilar, 2 pour Venegas. 
Les organisateurs de la feria de San Isidro n'ont sans doute trouvé aucun autre volontaire pour embarquer hier dans un train fantôme qui filait à toute allure dans le lointain passé de la tauromachie, à l'époque où il n'était pas question d'enchaîner trois passes sans bouger d'un centimètre.
Les toros de Saltillo, gris, méchants, fuyards, peut-être même déjà toréés au campo pour certains, étaient strictement impropres à la lidia actuelle. Aucun torero de l'escalafón de ces 40 dernières années n'aurait sans doute réussi à mieux faire que ces trois légionnaires.


Madrid 31 mai, Madrid
26ème corrida de l'abonnement.

6 toros de Saltillo, unanimement décrits comme "épouvantables". Le troisième, Luvino, est rentré vivant au toril et son "matador", Venegas, a été chaleureusement consolé par l'ovation des gradins. Le quatrième, Cazarrata, a été condamné aux banderilles noires après avoir obstinément refusé les piques.

Sánchez Vara : silence et applaudissements.
Alberto Aguilar : silence (deux avis) et salut
José Carlos Venegas : applaudissements nourris (trois avis) et silence.

Tous les toreros, maestros ou subalternes, ont fait de leur mieux. Le banderillero David Adalid a remarquablement posé les banderilles au sixième, Morisco, le plus redoutable peut-être des redoutables Saltillo. Gageons que David ne sera pas oublié à la fin de la feria quand il s'agira de désigner le meilleur banderillero du cycle.




 

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