Le 19 juin 2016 est une date qui compte dans l'histoire de la tauromachie. Ce jour là à Istres, Enrique Ponce a fait un pas de plus vers une nouvelle version de la tauromachie. Signes du toro revient, avec le maestro Ponce et le maestro Cloup (chef d'orchestre) sur cette après-midi de gala.
19 juin 2016, Istres.
L'été allait commencer. Aux Heures Claires, la plage d'Istres sur l'étang de Berre les caboulots avaient plié les parasols, le mistral levait des vagues bretonnes jusque dans le petit port L'arène du palio était comble, même si beaucoup d'aficionados étaient restés chez eux histoire de ne pas rater à la télé le match de foot de la France contre la Suisse. Non mais c'est vrai que peut-on attendre d'une corrida pareille : Ponce vu et revu depuis 28 ans qu'il est dans le métier, une énième fois face à 6 toros dans une arène si petite et avec un vent si fort?
Au premier toro, un juanpedro, l'orchestre Chicuelo joua la musique du film Mission et on commença à se dire qu'il se passait quelque chose d'étrange. On a beau savoir qu'Ennio Morricone n'a pas écrit cette mélodie pour la corrida, le maestro et le toro de Domecq donnaient vraiment l'impression d'être dans la cadence. La muleta d'Enrique Ponce et la baguette de Rudy Nazy s'entendaient rudement bien.
La suite alla a más comme disent les hispanistes. Il serait plus judicieux de dire qu'elle alla crescendo. La suite, vous la découvrirez tout à l'heure à 11h25 sur France 3 Occitanie et France 3 Nouvelle Aquitaine. C'est le numéro 102 de Signes du toro.