Covid-19: la vaccination pour tous ouverte dès ce lundi, les jeunes au rendez-vous à Montpellier

Fini les critères d'âge ou d'état de santé : à partir de ce  lundi, toute la population majeure de France est éligible à la vaccination contre le Covid-19 . A Montpellier, les jeunes sont au rendez-vous. 

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Fini les critères d'âge ou d'état de santé: à partir de lundi, toute la population majeure de France est éligible à la vaccination contre le Covid-19, "étape clé" pour éviter un rebond de l'épidémie alors que les restrictions s'allègent peu à peu.
  

Les candidats doivent néanmoins s'armer de patience: les réservations, qui ont démarré jeudi, arrivent de manière "progressive" sur les plateformes internet spécialisées (Doctolib, Keldoc, Maiia), selon le ministre de la Santé, Olivier Véran. 

 Avec "28 millions de personnes adultes éligibles à la vaccination et non vaccinées" pour "en moyenne 500.000 rendez-vous disponibles chaque jour", Doctolib a toutefois prévenu qu'il ne pourrait pas répondre à toutes les demandes au regard du "nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna".

Un vaccin au goût de liberté 

A Montpellier, ce lundi matin  les jeunes étaient au rendez-vous  au centre de vacination de l'hôtel de ville où est dispensé le vaccin Pfizer, dont tout le monde peut bénéficier.

" Je crois que c'est l'unique solution pour combattre la pandémie et c'est nécessaire pour que je rentre chez moi en Espagne," témoigne cette étudiante. " Pour être honnête, c'est plutôt l'envie de retourner à la liberté et clairement de voyager le plus vite possible avec le passeport sanitaire, " rajoute cette autre jeune fille. " Je veux reprendre le cours d'une vie normale ", confirme cet étudiant. " Et pour pouvoir  revoir la famille et les grands-parents que l'on ne voit plus depuis un an , " conclut son amie. 

Pour faire face à la hausse prévisible des demandes de vaccinations, ce centre mobilise 40 personnes par jour et va augmenter les injections quotidiennes. 
 

La particularité c'est que l'on  va augmenter la capacité de ce centre de vaccination qui était jusqu'à présent de 1 500 injections par jour et on va la porter à 2 000 injections par jour.  Aujourd'hui, 3/4 de personnes reçoivent une première injection, et 1/4 une deuxième injection. 

Le superviseur du centre de vaccination

 

Les indicateurs sanitaires ont continué de s'améliorer dimanche, avec 8.541 cas positifs recensés à travers le pays, tandis que 16.775 malades du Covid étaient soignés à l'hôpital, dont 2.993 en services de soins critiques, le chiffre le plus faible depuis fin janvier.


  "Quinze jours cruciaux" -
    

"Si la décrue se poursuit jusqu'au 9 juin, prochaine étape de la levée des restrictions, nous passerons un été tranquille", estime Arnaud Fontanet.  Pour ça, "les quinze jours à venir seront cruciaux", prévient le membre du conseil scientifique, qui guide le gouvernement, appelant les Français à ne pas relâcher les gestes barrière, surtout à l'intérieur où le risque de contamination est plus élevé.

25.431.357 personnes ont reçu au moins une injection (soit 38% de la population totale et 48,4% de la population majeure), parmi lesquelles 10.777.150 personnes ont reçu deux doses.

Au 15 juin, "il y a de bonnes chances qu'on soit au-delà" de l''objectif du gouvernement de 30 millions de primo-vaccinés, a estimé Alain Fischer.  La suite est en revanche plus incertaine, et les autorités sanitaires veulent éviter que la vaccination ne plafonne cet été à un niveau insuffisant. Le mot d'ordre est donc de faciliter la vaccination des personnes isolées et de motiver les plus jeunes par "des campagnes d'information ciblées", pour le Pr Fischer.
 

En revanche, la "vaccination obligatoire", recommandée par l'Académie de médecine, serait "la dernière option en cas d'échec" et n'est "pas la priorité", a-t-il estimé.

 Autre levier pour accélérer la protection collective de la population: la vaccination des adolescents, après le feu vert vendredi de l'Agence européenne du médicament (EMA) au Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans.  La Haute autorité de santé (HAS) doit se prononcer en milieu de semaine pour la France.

Si l'ouverture aux 16-18 ans est "une affaire de jours", selon Alain Fischer, pour les 12-15 ans, "le comité d'éthique a été saisi de cette question" et le choix du calendrier (dès l'été ou à la rentrée) "est plus une question pratique de disponibilité de doses et d'organisation", a-t-il ajouté.
 

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