Partout en France, les parents d’élèves se mobilisent ce samedi 9 janvier, pour exprimer leur opposition au port du masque obligatoire à l’école. Plusieurs rassemblements sont prévus à 10 heures dans les villes de la région Occitanie.
Depuis l’obligation du port du masque à l’école pour les enfants âgés de 6 à 11 ans, des parents mécontents se sont regroupés en collectif. Ils ont déjà manifesté dans les rues de Toulouse ou d’Uzès en décembre dernier contre le port du masque obligatoire pour les enfants dans les établissements scolaires.
Ce samedi 9 janvier, le mouvement prend une dimension nationale, partout en France dans plus de 50 départements, les collectifs des parents d’élèves appellent à la mobilisation et au rassemblement.
A Toulouse le collectif "Bas les masques 31" organise ce samedi 9 janvier, un rassemblement à 10 heures devant le square Charles De Gaulle, métro Capitole. A Saint-Girons, les parents sont conviés à manifester par le collectif "Mascarade Ariège-enfance" devant la sous-préfecture. Face à l’éloignement des perspectives de suspension de l’obligation du masque à l’école, dans un tract, le collectif de parents s'oppose toujours au port du masque à l'école : "non le masque ne doit pas s’installer comme une normalité dans l’univers de nos enfants. Arrêtons de leur faire supporter cette démesure".
Dans la région Occitanie, d’autres rassemblements sont prévus à Albi, Montauban, Narbonne ou encore à Nîmes.
Impact direct sur la santé des enfants
Laura Djulizibaric est la maman d’une petite fille de 6 ans qui a fait son entrée en classe de CP. Depuis l’obligation du port du masque la petite fille a développé un staphylocoque. Aujourd’hui membre du collectif "Bas les masques 31", Laura Djulizibaric, est plus que jamais mobilisée contre le port du masque pour les enfants à l’école :
Cela concerne les enfants de tous les âges avec une priorité évidente pour les écoliers du primaire, les plus vulnérables, ce masque ne leur sert à rien à part leur causer du tort.
Selon les parents mobilisés, le port du masque constitue un effort supplémentaire dans la respiration quotidienne, notamment lorsque les enfants courrent en récréation. "Ma fille avait son masque trempé de salive, elle le poussait avec sa langue pour pouvoir respirer et être moins gênée, elle le touchait sans arrêt avec ses mains, les microbes ont proliféré et elle a développé un staphylocoque", explique Laura Djulizibaric.
Actuellement la petite fille bénéficie d’un certificat médical recommandant le non port du masque. "J’ai la chance d’avoir un chef d’établissement compréhensif mais ce n’est malheureusement pas le cas partout. Certains parents sont même prêts à déscolariser leurs enfants. Le collectif De l’air sur Facebook qui défend cette idée regroupe plus d’un millions de parents", rajoute cette maman.
Il faut sauver nos enfants de cette prison qu’on leur met devant le visage,
dit-elle en appelant les parents à se mobiliser davantage ce samedi.
Le collectif "Bas les masques 31" met en avant les recommandations de l’OMS et de l’UNICEF quant au port du masque chez les enfants : "l’enfant doit être en capacité d’utiliser un masque correctement et en toute sécurité, l’enfant doit être supervisé par un adulte lui donnant instructions nécessaires au port et au changement de masque".
Impact sur l’apprentissage de la lecture et de l’élocution
Les collectifs de parents s’opposent au port du masque car il "altère l’élocution et la communication non-verbale entre les élèves et leur professeur". Il est toujours selon eux, source de maux de tête, d’anxiété et engendre des problèmes de diction quand les enfants apprennent à lire.
