A Nîmes, ce ne sont finalement pas 2, mais 5 cas de dengue autochtone qui se sont déclarés cet été. Les patients ont contracté la maladie sur place, sans avoir voyagé. Dans le quartier du Mas de Ville, le dispositif de prévention a été relevé avec tôt ce matin, une nouvelle opération démoustication.
6 heures, ce mercredi matin, quartier du Mas de Ville, à Nîmes.
Les agents de l'EID, l'entente interdépartementale de démoustication, en tenue de protection chimique, sont déjà en action dans les rues. C'est la 3ème phase de lutte anti-vectorielle qu'ils mènent dans la préfecture du Gard.
Quartier ciblé, le Mas de Ville, une zone pavillonnaire du sud de Nîmes. 5 cas de dengue autochtone y ont été recensés, le mois dernier. 5 malades victimes du moustique tigre.
C'est hier que l'Agence Régionale de Santé à communiquer ces chiffres.
Ces 5 cas de dengue font suite à des enquêtes épidémiologiques et entomologiques effectuées dans le secteur.
Le ministère de la Santé a donc classé le Gard au niveau 3 de vigilance du plan de lutte anti-dissémination chikungunya et dengue.
Un plan actif en Languedoc-Roussillon du 1er mai au 30 novembre, chaque année.
Une des conséquences de cette vigilance, des courriers ont été expédiés aux directions des établissements scolaires du quartier. Elles l'ont immédiatement relayé aux parents d'élèves et à leur personnel.
Aujourd'hui, aucun autre cas de dengue n'a été identifié à Nîmes.
Reportage F3 LR : D.Moine et V.Banabéra